Le 8 février dernier, le CIO refusait de rajouter de nouvelles épreuves pour les Jeux d’hiver de Pékin en 2022. Principal concerné, le ski-alpinisme qui attend un retour dans la grand-messe olympique depuis qu’il était sport de démonstration lors des Jeux en 1928, 1936 et 1948. Si l’intégration du ski-alpinisme au programme des JO est discutée depuis de nombreuses années, elle pose toujours un cas de conscience: dénaturerait-elle l’essence même de la discipline?
Poser la question, c’est presque y répondre. «Le vrai ski-alpinisme montagnard de compétition est symbolisé par la Patrouille des glaciers, la Pierra Menta ou la Mezzalama, des courses en équipes et techniques», relève la Française Laetitia Roux, représentante des athlètes auprès de l’International Ski Mountaineering Federation (ISMF). Elle est rejointe dans son discours par le Valaisan Yannick Ecœur. «Le ski-alpinisme a passablement évolué ces dernières années dans l’optique de devenir olympique.»
De nouvelles épreuves plus spectaculaires
Principale...