Marcel Hirscher n’était pas encore monté sur la plus haute marche du podium en géant cette saison. Un crime de lèse-majesté pour le quadruple vainqueur de la Coupe du monde de la spécialité, pour l’homme qui, depuis le début de l’hiver, courait derrière sa 19e victoire dans la discipline. Deuxième à Sölden, deux fois deuxième à Val d’Isère: l’Autrichien était-il devenu le Poulidor du virage long?
Cette question, Marcel Hirscher l’a balayée hier du plus beau revers de ses manches: les deux qu’il a remportées pour décrocher son quatrième succès d’affilée sur la Gran Risa. Puissant, malin, félin, le Salzbourgeois a, au décompte final, relégué son dauphin Mathieu Faivre à 71 centièmes. Troisième, l’Italien Florian Eisath pointe déjà à une seconde dix. Un abysse.
«Marcel est un champion incroyable. Jusqu’à présent, nous avions toujours réussi à rivaliser avec lui. Mais aujourd’hui, il était tout simplement meilleur que nous. C’était un...