Aksel Lund Svindal franchit la ligne d’arrivée. Le colosse norvégien déplie ses 189 cm jusqu’alors ramassés en position de recherche de vitesse. Dans un dernier élan, il effectue un virage à droite, donne un coup de carre pour s’arrêter. Sous le nuage de neige: l’écran géant éclairé de la fameuse petite lumière verte, celle destinée au meilleur «chrono» provisoire de ce super-G de Val d’Isère. Quatre concurrents sont déjà passés avant lui, dont le vainqueur sortant de la Coupe du monde de la discipline, Aleksander Aamodt Kilde. Un Norvégien, comme lui.
Aksel Lund Svindal lève un bras, puis l’autre, avant de poser les deux mains sur son casque. Le natif de Loerenskogl n’en revient pas. Il ne le sait pas encore, son pote Kjetil Jansrud lui brûlera la victoire pour 17 centièmes de seconde, mais qu’importe. Il a bel et bien gagné la course. Sa course, la première après la...