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Faut-il supprimer le combiné?

A l’heure où le skieur complet a cédé le pas aux spécialistes purs, la discipline a-t-elle encore un sens?

15 janv. 2016, 01:06
Italy's Peter Fill speeds down the course during a men's World Cup downhill training session, in Wengen, Switzerland, Thursday, Jan. 14, 2016. (AP Photo/Shin Tanaka) Switzerland Alpine Skiing

Les 86es épreuves du Lauberhorn débutent aujourd’hui par un combiné. Au programme de ce matin, une descente raccourcie d’une quarantaine de secondes (10 h 30), suivie d’une manche de slalom sur le coup de 14h. Nombre de coureurs annoncés au départ: 60. Discipline jadis prestigieuse, le combiné ne suscite pourtant qu’un intérêt poli depuis plusieurs années. Depuis que la race du skieur dit complet, celle des Bode Miller, Ivica Kostelic, Benjamin Raich ou, plus loin encore, Marc Girardelli et Pirmin Zurbriggen a entamé son inexorable déclin.

A chacun son domaine. Aujourd’hui, les techniciens font du slalom et du géant. Les adeptes de la vitesse, eux, ne touchent qu’à la descente et au super-G. Hormis quelques rares descendeurs (Carlo Janka, les Norvégiens Svindal et Jansrud ou l’Autrichien Reichelt) qui s’efforcent de survivre en géant, le cirque blanc est devenu une affaire de spécialistes purs.

Dans ces conditions, le combiné a-t-il encore...

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