Depuis lundi, Emilie Aubry (photo Adrian Streun) est sur la planète X-Games à Aspen aux Etats-Unis. Samedi, la récente 9e des championnats du monde tentera de décrocher un podium sur la Buttermilk Mountain, littéralement la montagne de lait. Avec près de 90 000 spectateurs l'an dernier, les Américains raffolent de ces joutes sportives.
Les athlètes aussi en redemandent. «C'est un événement très spécial organisé par les sponsors», rappelle Emilie Aubry. «On n'y vient que sur invitation et les meilleurs sont là. Tous viennent même si les résultats ne comptent pas pour le classement FIS. La compétition est très relevée. L'ambiance est vraiment différente. Il y a beaucoup de public, tous les médias américains sont présents, c'est comme des Jeux olympiques américains.»
La sociétaire de NeSnow sait de quoi elle parle puisque l'an dernier elle est partie seule prendre part à ces X-Games, sans coach, ni autres snowboarders suisses. «Les parcours de boardercross sont gigantesques lors des X-Games. Tout est fait pour le spectacle. Les sauts sont plus grands qu'ailleurs, les départs se font à six et pas à quatre, il y a plusieurs petites choses qui changent de la Coupe du monde. Mais tout le monde est à fond.» /tbu