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Didier Cuche à l'aise sur la nouvelle Kandahar

Didier Cuche a remporté le premier entraînement de la nouvelle descente de Garmisch-Partenkirchen. Un résultat à prendre avec des pincettes pour le Neuchâtelois, qui serait aux anges avec un podium demain.

30 janv. 2009, 10:59

Didier Cuche s'est montré le plus rapide lors du premier entraînement en vue de la descente de Garmisch-Partenkirchen. Le tracé, complètement remanié en vue des Mondiaux de 2011, a diversement plu.

A moins d'une semaine de l'ouverture des Mondiaux de Val d'Isère, les épreuves de Garmisch font office de dernier pointage. Hier, les spécialistes de vitesse se sont frottés pour la première fois à la «Kandahar 2», descente mythique, modifiée en vue des Mondiaux de 2011.

Si le départ n'a pas été donné depuis le sommet, des infrastructures manquant encore, l'épreuve reste tout de même très exigeante. «Le nouveau tracé est très beau, très technique», analysait Didier Cuche. «Cela reste pourtant assez fluide. Aujourd'hui, ça manquait de vitesse, mais il y avait une couche de neige fraîche qui devrait partir à force de lisser la trace idéale. Cela va certainement aller trois à quatre secondes plus vite samedi», prophétisait le Neuchâtelois. «Si mon dos le permet, je serai toujours en course en 2011. Les finales se disputeront à Lenzerheide cette année-là. Ce serait une belle occasion pour se retirer.»

Les nombreux mouvements de terrain, bosses ou autres dévers n'ont pourtant pas masqué l'absence d'une partie de glisse. «C'est dommage», regrettait Didier Défago, 16e de l'entraînement. «La partie finale est un peu plus attractive qu'avant, plus sympa. Ce sera vraiment une belle descente quand on partira de tout en haut. Même si l'ancienne traverse comportait plus de glisse... Maintenant ce ne sont que des longues courbes de super-G.»

Ces regrets étaient partagés par Hermann Maier. L'Autrichien, quintuple vainqueur sur la Kandahar originale (trois super-G et deux descentes), n'a pas manqué de qualifier le nouveau tracé de «descente moderne», non sans y adjoindre un sourire en coin. «Par contre, lorsque le départ sera donné depuis tout en haut», ajoutait «Herminator», «la course gagnera en intensité physique, ce sera plus intéressant.»

Après les extraordinaires succès de Défago sur le Lauberhorn et la Streif, les objectifs ne changent pas. Le Morginois a dit vouloir continuer sur sa lancée. Réaliste, Cuche a admis de son côté qu'au vu de sa saison, «monter sur la boîte» serait déjà fantastique.

Val d'Isère et sa face de Bellevarde occupe déjà tous les esprits... des journalistes. Les descendeurs, eux, ne peuvent pas se le permettre. «On ne peut pas voir si loin en descente», expliquait Défago. «Dans cette discipline il faut être présent à 100% jusqu'au bout.» Didier Cuche a encore prévenu qu'il ne fallait pas trop tenir compte de ce premier entraînement, beaucoup de coureurs ne s'étant pas engagés à fond. Par exemple, Bode Miller a perdu cinq secondes sur le Vaudruzien. En mode rodage, l'Américain s'est relevé presque 20 secondes avant de franchir la ligne. /si

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