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Daniel Yule: «Gagner une course de Coupe du monde reste quelque chose d’anormal»

Son nom sur toutes les lèvres: le Valaisan Daniel Yule est devenu en quelques semaines le slalomeur le plus titré du pays. Il fête ses 27 ans ce mardi, après trois victoires très remarquées à Madonna di Campiglio, Adelboden et Kitzbühel. Il revient sur ce mois de janvier complètement fou qui lui a offert une notoriété incroyable en Suisse et ailleurs.

17 févr. 2020, 15:33
Daniel Yule reconnaît que sa gloire nouvelle lui vole beaucoup de temps avant et après les compétitions: "Il faut faire avec et pour l'instant je gère."

Daniel Yule, avez-vous tout lu ce qui a été écrit sur vous depuis vos trois victoires en un mois?

Non, de loin pas tout. Mais je n’y accorde pas une grande importance.

Ces trois victoires vous ont donné une nouvelle dimension qui dépasse désormais le monde du ski et même du sport. Vous en avez conscience?

J’ai conscience que les sollicitations médiatiques ont doublé, voire triplé. Mais ça ne me dérange pas. Le contraire serait troublant, car gagner trois fois en Coupe du monde en un mois est quelque chose qui n’est pas normal. Si on n’en parlait pas, je me poserais des questions sur la notoriété du ski alpin ou sur ma personnalité. (Rires.)

Justement, celle-ci a l’air de plaire aux médias…

Tant mieux, mais j’essaie toujours de rester moi-même avec les médias. Jamais je n’exposerai ma vie privée. Après, s’ils s’intéressent à des choses qui sont du domaine...

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