L’un derrière l’autre, ils fondent pour la même passion. Dimanche, sur le Tour de Sagnard, les participants se rangeaient par paire pour une course un peu particulière. Lors de l’épreuve sagnarde, chacun devait trouver un compère pour boucler un ou deux tours du circuit du Communal.
Et, quand ils ont l’habitude de fondre en solitaire, courir à deux est une autre paire de manches. «Quand on est seul, on attaque lorsqu’on se sent bien», raconte Alwin Thétaz, deuxième du 25 kilomètres avec son coéquipier Clyde Engel. «Là, on doit prendre en compte l’autre.»
A l’arrivée, seul le temps du deuxième coéquipier permet d’établir le classement final. A ce jeu-là, mieux vaut ne pas se perdre en chemin. «Le truc, c’est qu’on doit toujours regarder où est le collègue», explique Clyde Engel. «Toute la course, je n’ai jamais su si Alwin était meilleur que moi ou si j’étais meilleur...