C’était en décembre 2019. Après deux ans de convalescence, Mélanie Meillard avait senti le besoin de retrouver la Coupe du monde. Son dossard. Son portillon de départ. Son aire d’arrivée. Son ambiance. Ses coureuses. Mentalement, elle voulait franchir le cap. La jeune skieuse neuchâteloise d’Hérémence était-elle prête à s’élancer parmi la crème mondiale du ski alpin?
Poser la question, c’est y répondre. Elle s’en était d’ailleurs rendu compte après quatre courses. Quatre courses au cours desquelles elle n’était pas parvenue à valider son ticket pour la deuxième manche. Quatre courses au terme desquelles elle avait décidé de mettre prématurément fin à sa saison. Un peu plus d’un mois seulement après son retour. Un retour qui, aussi court fut-il, lui était essentiel. «Je devais passer par là pour être libérée mentalement. Aujourd’hui, en partant pour Levi, je n’ai plus ce stress qui aurait pu m’accompagner si je n’avais pas remis un...