Avec son bonnet blanc soigneusement ajusté sur sa tête, son sourire aussi éclatant qu’omniprésent, Corinne Suter ne fait pas semblant. La conférence de presse de l’équipe de Suisse avant le super-G de ce matin (10h30) et le slalom parallèle de demain (9h45 et 13h30)?
La Schwytzoise fait de la contrainte un plaisir. Plaisir, un mot qui revient souvent dans sa bouche: «Je ne me mets aucune pression. Je suis décontractée, je débranche le bouton, j’ai du plaisir», souffle-t-elle aux curieux lui demandant le secret de sa réussite, de ses deux podiums ramenés de Lake Louise (2e place en descente, 3e place en super-G).
Une réussite cela dit toute fraîche, arrivée sans que personne ne s’y attende vraiment. Pas même elle. C’était le 5 février, un mardi, 36e jour de l’année 2019. Un jour de super-G aux championnats du monde d’Are. Un jour de bronze, de révélation également: «J’ai compris...