Corinne Suter, vous avez célébré votre premier podium en Coupe du monde à Crans-Montana il y a une année. Depuis, vous êtes entrée dans une nouvelle dimension. L’air du Valais semble vous avoir fait le plus grand bien…
Je me rappelle que j’avais pu skier totalement libérée ici. Les deux médailles que je venais de décrocher aux championnats du monde à Are en descente et en super-G m’avaient énormément aidé. Les ondes positives de Suède m’avaient suivie jusqu’en Valais.
Une année plus tard, vous avez ajouté cinq autres podiums à votre palmarès. Comment expliquez-vous cette métamorphose ?
Les bons résultats obtenus à Are et à Crans-Montana m’ont vraiment permis de me libérer. Depuis ces deux rendez-vous, j’ai pu skier avec beaucoup moins de pression. Et surtout avec davantage de confiance. Or en descente et en super-G, la confiance est primordiale. Elle vous permet d’aller de plus en plus vite. Mais...