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Beat Feuz a un petit globe à aller chercher à Kvitfjell

Le Bernois occupe la première place du classement de la descente en Coupe du monde avec 100 points d’avance sur Dominik Paris. Il pourrait être sacré dès ce samedi.

28 févr. 2019, 00:01
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Après avoir judicieusement fait l’impasse sur les dates de Bansko, Beat Feuz est de retour à la compétition ce week-end à Kvitfjell. Il peut s’y assurer le globe de descente.

Beat Feuz n’a peut-être pas en permanence l’œil rivé sur le classement de la Coupe du monde de descente. Mais celui-ci est en tout cas bien inscrit dans un coin de sa tête. «Je sais seulement que j’ai cent points d’avance sur Dominik Paris, qui est deuxième.» C’est tout ce qu’il y a à connaître. Il reste trois courses au programme, dont deux ce week-end à Kvitfjell. Le calcul est vite fait: Feuz peut être sacré dès samedi.

«Obtenir ce petit globe de cristal est mon plus grand objectif et ce serait naturellement une grosse confirmation», dit celui qui l’a déjà remporté l’année passée. «Et ce d’autant plus que j’ai raté la médaille aux championnats du monde d’Are. Mais Dominik Paris est assurément un prétendant très sérieux à ce globe. Plus la saison avance, meilleur il est. Il est aujourd’hui celui qui a le plus gagné, mais je suis le plus régulier. On verra à la fin qui a été le meilleur.»

Une «boîte» connue

En Norvège, le Bernois skiera sur une piste qui lui convient bien. «C’est là que j’ai fêté ma première victoire en Coupe du monde (réd: le 11 mars 2011). J’avais même pu renouveler cette performance le lendemain en montant à nouveau sur le podium.»

Cette «boîte»-là, Feuz la connaît presque par cœur. Il s’y est à nouveau dressé en 2012 (victoire et 3e place lors des deux Super-G), en 2017 (troisième) puis deux fois l’an passé, tant en descente qu’en Super-G.

L’occasion est belle d’y oublier la déception vécue à Are, avec cette 4e place sur une descente raccourcie. Même s’il jure avoir rapidement tourné la page: «Je n’ai pas perdu beaucoup de temps avec ça. J’avais donné mon opinion après la course, et je n’ai pas changé d’avis. Mais j’avais tout donné et, au final, la médaille n’était pas loin. Avec une course parfaite, je l’aurais eue. Mais il faut bien un quatrième. Pour une fois, c’est tombé sur moi.»

Souffler un peu

Pour digérer, Feuz a fait l’impasse sur les épreuves (annulées) de Bansko le week-end dernier. Le temps de souffler un peu, histoire de revenir à bloc pour la fin de saison. «Mon genou a été mis à rude épreuve avec les classiques de janvier et un calendrier de vitesse très intensif jusqu’à mi-février», explique-t-il. «Mais il devrait supporter les dates de Kvitfjell et les finales en Andorre. Donc je serai en forme, comme je l’étais en janvier.»

Aussi, le leader du classement de descente a profité de cette petite pause pour se décharger un peu. «Pendant que tout le monde était à Bansko, avec le stress de la compétition, je me suis reposé. Après les Mondiaux, j’ai rechargé les batteries et mon genou a pu se régénérer. Je m’étais dit que c’était nécessaire. Puis, j’ai fait deux stages d’entraînement à Kirchberg, dans le Tyrol.»

Frais mentalement, remis sur pied physiquement, Beat Feuz sait maintenant ce qui lui reste à faire, histoire de finir la saison de la meilleure des façons.

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