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"Amélie, l’icône des JOJ": le commentaire de Raphaèle Tschoumy

Deux médailles d’or (en Super-G et en géant), une de bronze (en combiné): Amélie Klopfenstein rafle tout sur son passage. Le commentaire de Raphaèle Tschoumy.

12 janv. 2020, 16:57
La Neuvevilloise Amélie Klopfenstein en ce dimanche après-midi, juste après sa victoire en géant. Elle a devancé une Finlandaise et une Autrichienne.

Qu’elle le veuille ou non, Amélie Klopfenstein est déjà l’icône des Jeux olympiques de la jeunesse 2020.

D’abord parce qu’elle ne devrait pas être là. En trois jours et pour remplacer une blessée, Amélie est passée de «réserviste» à la piste olympique des Diablerets. Ce côté inattendu et subi rend ses succès spectaculaires et cette histoire très attachante.

Ensuite, parce que la skieuse de la Neuveville a ouvert les feux. C’est elle qui a gagné la toute première médaille d’or des JOJ 2020. Si la plus haute marche du podium avait été inaugurée par une skieuse slovaque ou argentine, l’impact de cette victoire aurait été moindre dans notre pays. Là, en deux secondes, tout le pays s’est tourné vers les JOJ et cette jeune fille de 17 ans.

Enfin, remporter trois médailles en trois jours, dont deux d’or, relève tout simplement de l’exploit. «Je n’ai pas souvent participé à des compétitions internationales, difficile de dire où je me situe» nous confiait-elle lundi dernier, lorsqu’elle apprenait qu’elle était repêchée.

Aujourd’hui, elle sait qu’elle est la meilleure skieuse des moins de 18 ans de Suisse, d’Europe et du monde. Parce qu’elle ne devait pas être là, parce qu’elle est la première à avoir touché l’or, parce qu’elle gagne tout et qu’elle a déjà trois médailles autour du cou, Amélie sera bel et bien le symbole des JOJ 2020. Et ce, quoiqu’il se passe à l’avenir pour elle ou pour les autres athlètes. 

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