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Saint-Pétersbourg domine le Team Canada en finale

La Coupe Spengler restera à l'Est. Après Dynamo Minsk l'an dernier, c'est au tour du SKA Saint-Pétersbourg d'inscrire son nom au palmarès du tournoi davosien. En finale, les Russes se sont imposés 4-3 contre le Team Canada aujourd'hui.

31 déc. 2010, 15:38
Saint-Pétersbourg succède ainsi au Dynamo Moscou, dernier vainqueur russe sur les hauteurs de la station grisonne, en 2008. Au terme d'une finale peu spectaculaire, les Russes se sont montrés nettement les meilleurs. Sans doute que le cinquième match en cinq jours était celui de trop pour les joueurs canadiens, obligés de passer par les quarts de finale pour effacer leur première défaite contre Davos. Les Canadiens disputaient leur neuvième finale à Davos en onze ans.  

Les coéquipiers d'Alexei Yashin ont ouvert la marque à la 11e minute par leur attaquant international Maxim Sushinsky. A ce moment-là de la partie, les joueurs du coach Mark Messier n'étaient pratiquement jamais allés inquiéter le gardien Stepanek. Ils avaient même connu d'énormes difficultés pour sortir de leur propre camp. Mais dès l'ouverture du score concédée, les Canadiens ont repris des couleurs.  

Personne n'était surpris par l'égalisation de Micki Dupont (Kloten) sur une superbe passe de Domenico Pittis (Zurich Lions) en supériorité numérique. Mais les Russes possédaient une marge de manœuvre supérieure à celle des Canadiens. A 5 contre 3, Saint-Pétersbourg ne laissait pas passer sa chance, le tir puissant de Yashin redonnait l'avantage à la formation de KHL (31e). Moins de 5 minutes plus tard, après un travail sape du géant Artyukhin (1m96, 116 kg!) devant les buts de Deslauriers, Afinogenov donnait deux buts d'avance aux Russes.  

Manque d'étincelle
Bien sûr, la lecture du seul score peut laisser penser que le Team Canada n'était pas loin de son adversaire. Mais il y avait un bel écart entre les deux formations. Les Canadiens ne possédaient pas cette étincelle habituelle dans leur jeu. Des joueurs spectaculaires dans le championnat de LNA comme Holden ou Metropolit sont passés à côté de leur finale.  

Les Russes ont également pu compter sur le meilleur gardien du tournoi, Jakub Stepanek (24 ans), qui représente l'avenir en République tchèque, où il est international depuis deux ans. La  formation russe aligne de nombreuses stars dans ses rangs à l'image de Yashin, Sushinsky ou les Suédois Fransson, Weinhandl et Martensson. Elle ne dépareille en tout cas pas au palmarès du tournoi grison, qu'elle avait déjà remporté à trois reprises dans les années 70. /si
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