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Sabrina Jaquet s'est envolée pour l'Inde

08 août 2009, 04:15

Sabrina Jaquet attrape l'autoroute aérienne de l'Inde quand ses copains du BCC retombent sur le sentier balisé de l'entraînement. La Chaux-de-Fonnière (22 ans) s'est envolée pour les Mondiaux de badminton qui débutent lundi à Hyderabad, en Inde. Elle se sent prête à gagner au plus haut niveau.

Sabrina Jaquet participe à ses troisièmes Mondiaux individuels. Elle s'est qualifiée en double et en mixte. L'incontestée No 2 du badminton helvétique féminin fera équipe avec l'incontestable star du volant national, la Valaisanne Jeannine Cicognini. «Créer une surprise, passer quelques tours, en tout cas le premier, c'est possible. Même si la paire malaisienne d'en face sera favorite. Avec Jeannine, si on se met à jouer ensemble, elle en force, moi plus en finesse, on peut viser le top 30, peut-être le top 20 mondial», assure la joueuse du BCC. «Seulement, Jeannine vise les JO en simple. Elle avait des douleurs à la hanche avant Noël et n'est pas sûre de vouloir continuer à s'aligner en double. Nous n'avons disputé que deux tournois ensemble.» Résultat: une demi-finale en Croatie.

Avec l'Yverdonnois Anthony Dumartheray, Sabrina Jaquet a eu sa chance une douzaine de fois cette saison, sur la scène internationale. Résultat: rien, ou presque. «Les sensations sont là, mais les victoires pas encore!» Le déclic ne devrait pas se produire à Hyderabad, face à une paire de Hong-Kong classée à la 10e place mondiale.

La Chaux-de-Fonnière ne tient pas le même discours: «A 22 ans, j'estime avoir acquis assez d'expérience pour franchir un palier au plus haut niveau. Je ne suis plus là juste pour voir. Voilà trois ans que j'ai quitté La Chaux-de-Fonds pour m'entraîner à Berne, tous les jours. Aujourd'hui, je connais la méthode et les progrès à accomplir. Je ne veux plus incarner cette petite Suisse qui se contente de faire de la figuration!»

Un homme pourrait doper les ambitions de Sabrina Jaquet. Il s'appelle Asgar Madsen, a l'avantage d'être Danois et la réputation de figurer parmi les meilleurs coaches en Europe. Il a surtout la folie d'être aujourd'hui l'entraîneur de la «petite» équipe de Suisse. «Je viens de le rencontrer, il croit vraiment en nous», s'illumine Sabrina Jaquet. «Il paraît qu'il adore les défis.»

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