Alexandre Bédat et ses cinq potes forment une sacrée équipe d'organisateurs, soudés par une vive amitié et une passion commune pour le sport. C'est ainsi qu'est née, en septembre 2008, la première édition du triathlon de La Chaux-de-Fonds. «Nous sommes une bande de copains un petit peu fous qui avons voulu mettre en place le triathlon. Nous avons décidé de remettre ça, même si, l'an passé, la journée avait été un peu humide», ironise Alexandre Bédat. «Nous nous voyons tout le temps pour le plaisir, alors nous ne faisons pas beaucoup de séances de comité très strictes.»
Sixième et dernière étape du Championnat jurassien de triathlon, cette édition 2009 ne présente aucun changement au niveau du parcours, des distances ou de la formule - un contre-la-montre avec des départs échelonnés toutes les trente secondes. Par contre, les organisateurs ont tenu à parfaire certains éléments, à commencer par le chronométrage. «Nous travaillerons avec un chronométrage de haute qualité, qui permet de garantir des prises de temps absolument fiables. Nous aurons, de plus, un système d'inscriptions plus fluide, ainsi qu'un bureau de courses où toutes les informations seront centralisées.»
Les objectifs n'ont pas bougé par rapport à l'année passée. «La philosophie du triathlon est toujours la même: c'est une épreuve populaire qui s'adresse à tout le monde, enfants ou adultes. Nous voulons que les enfants puissent bouger, avec un parcours et une distance adaptés, avec un chronométrage aussi professionnel que pour les adultes et avec de jolis lots. Nous avons distribué des petites affiches pour les enfants dans les écoles de La Chaux-de-Fonds, du Locle et du Val-de-Ruz. Notre volonté est également que les femmes se déplacent en masse. Pour cela, il y aura autant de catégories femmes que de catégories hommes et les lots seront identiques. Nous les favoriserons aussi en exigeant que les équipes comportent au moins une femme.»
Les moins hardis pourront en effet choisir de former des groupes de deux ou trois: sous la forme d'un relais, chacun pourra courir dans l'une ou l'autre discipline, selon ses préférences. «Cela permet de rendre ce triathlon accessible à ceux qui ont peur de se lancer dans les trois épreuves», note Alexandre Bédat.
Aux populaires se mêleront des athlètes confirmés. «Nous axons sur le côté populaire, mais nous n'interdisons pas aux pros de venir», plaisante Michel Rota. «Ceux qui finissent devant sont là pour la gagne. Ils s'entraînent bien 500 heures par an au triathlon», ajoute Alexandre Bédat. «Mais notre souhait, c'est simplement qu'il fasse beau et que tout le monde ait du plaisir», conclut-il. /JCA