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Les Finlandaises règnent en princesses

12 mars 2011, 15:32

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Il n'y aura eu qu'une petite surprise, hier, aux patinoires du Littoral, à l'issue de la première journée de la Coupe du monde juniors de patinage synchronisé. Les 19 équipes ont offert un spectacle plein de grâce, de volupté et de glamour. «A l'image des précédentes éditions, le niveau est toujours excellent, même si le programme court ne permet pas aux patineuses de montrer totalement ce qu'elles ont dans le ventre», se réjouissait Pierre-Alain Léger, président du club des patineurs de Neuchâtel-Sports. «Nous avons pu également nous rendre compte des styles différents selon les nations et régions.»

Comme attendu, les formations de Scandinavie et d'Amérique du Nord se sont partagé les meilleures parts du gâteau. Mais, petit coup de théâtre, c'est le team finlandais Musketeers et non Fintastic, double champion en titre, qui domine les débats après deux minutes trente de compétition.

Lors du premier passage, les filles d'Helsinki ont réalisé une prestation où la précision des gestes et des figures imposées a frôlé la perfection. Avec un total de 61,79, elles comptent ainsi plus de deux points d'avance sur leurs compatriotes et trois sur les Ontariennes de Nexxice.

Si les neuf premières formations se tiennent dans un peu plus d'un mouchoir de poche, le trou a été fait avec les équipes de seconde zone. «Ce n'est pas étonnant que les équipes du Nord occupent les meilleures places, car elles ont une grande histoire dans le patinage synchronisé. Les Russes (réd: neuvièmes), par exemple, n'ont pas encore cette culture du synchronisé», expliquait le président neuchâtelois. Douzièmes, les Bernoises comptent un retard de 20 points et des poussières. Autant dire un gouffre.

Au vu des performances présentées hier soir par les équipes, les juges semblent avoir préféré la fluidité aux figures compliquées. Avec leur style plus agressif et plus spectaculaire, les Nord-Américaines ont été pénalisées d'avoir voulu prendre trop de risques.

Les programmes libres, au menu aujourd'hui, s'annoncent aussi palpitants qu'indécis. A noter que la diffusion en direct sur le site internet de la compétition a été suivie par plus de neuf cents personnes. «Nous ne pensions pas que ce soit une telle réussite», conclut Stéphane Gutknecht.

Au vu du spectacle offert, c'est n'est pas si surprenant. /lme

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