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Les clubs se trouvent dans de «salles» draps

Les dames du HBC Neuchâtel reprennent le championnat ce week-end (première rencontre à domicile à la Maladière le 30 octobre à 20h), alors que l'équipe hommes a provisoirement disparu et que l'épanouissement des juniors est freiné par le manque de salles. La Chaux-de-Fonds arrive au «point de rupture».

16 oct. 2009, 04:15

Le Handball club Neuchâtel a connu un été mouvementé: bien que ses structures, sa situation financière et son ambiance soient bonnes, il s'est vu dans l'impossibilité d'inscrire une équipe masculine pour le prochain championnat faute de joueurs. Une première dans l'histoire de cette association créée en 1970.

«Les hommes ont toujours été nombreux aux entraînements mais n'étaient que sept ou huit aux matches (sept joueurs sur le terrain)» explique Carolin Foehr, responsable de la communication du club. «Quelques départs pour cause d'études, de déménagement ou d'arrêt de la compétition ont suffi pour nous conduire à cette situation» relaie le responsable technique Martin Kadlus. Les entraînements ont cependant toujours lieu à Colombier et les dirigeants n'excluent pas la «possibilité d'inscrire une équipe masculine au deuxième tour du championnat si du monde arrive.»

Le club mise en particulier sur son mouvement juniors - qu'il souhaite encore agrandir - pour relancer la machine. Actuellement, il compte une équipe mini mixte (M9-M11) ainsi qu'une volée de M13-M15, pour environ quarante enfants. «C'est la deuxième année qu'on a autant d'enfants» souffle contente la néo-présidente Silvie Bono. «Si ça continue, on va pouvoir diviser les M13 et M15», ose Martin Kadlus. «Mais il y a toujours un trou entre les juniors et les adultes. Sans compter le problème des salles, qui nous oblige presque à refuser du monde.»

Le handball se pratique en effet impérativement dans des triples salles de minimum 40 x 20 mètres. A Neuchâtel, seules la Riveraine et la Maladière répondent aux normes. «On ressent effectivement un manque de salles», avoue presque désolé Mathias Rufini, en charge de la location des infrastructures sportives en Ville de Neuchâtel. «Il y a une forte demande et on essaie de satisfaire tout le monde lors des séances annuelles de planification», explique-t-il. «Les clubs les mieux classés ont néanmoins la priorité.» Ce n'est actuellement pas le cas du HBCN. Les jeunes handballeurs doivent donc pour l'instant se contenter de la salle des Terreaux, un peu juste vu le nombre de juniors.

Ces difficultés pratiques n'effraient cependant pas les bénévoles du club. Ceux-ci espèrent prendre part au programme «le handball fait l'école» (initiation des écoliers par des moniteurs) pour populariser ce sport auprès des jeunes, après la disparition des ACO. Sans oublier le succès de la Coupe internationale de handball de Neuchâtel (la 38e édition a eu lieu cet été). /THN

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