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Le Red-Fish veut continuer d'avancer sans faire de vague

11 nov. 2011, 04:15

Un long silence vaut souvent mieux que de longues diatribes. Telle semble avoir été la devise du Red-Fish pendant presque 365 jours. Depuis un an, date de son dernier meeting interne, le Red-Fish s'était, en effet, retranché derrière un mutisme a priori étrange.

Après les tourments qui avaient agité les bassins de la natation neuchâteloise et le départ des anciens ténors du groupe élite, opposés aux méthodes d'entraînement de l'ex-coach, Sébastien Girold, le staff technique actuel a préféré s'enfouir dans la pénombre de ses récifs. «Cette longue absence, cette volonté de ne pas communiquer s'explique par le fait que nous avons effectué un énorme travail de reconstruction», livrait Djamel Harmeli dans notre édition de mardi. «Nous avions besoin de faire une évaluation diagnostic, en nous plongeant dans l'histoire du club, en retenant les points positifs et corrigeant ceux négatifs, pour mieux repartir.»

Après une année presque jour pour jour, le club phare du canton s'est de nouveau mis à éclairer. Avec des nouvelles lumières, peut-être moins scintillantes, mais aux couleurs éminemment plus régionales. «Statutairement, la mission du club est la formation, le sport loisir et, dans un troisième axe, le sport de performance», relève dans l'ordre des priorités, Nicolas de Pury, le président d'un des plus grands clubs du canton avec près de 800 membres.

«On veut se donner les moyens de permettre à la jeunesse de progresser en donnant une philosophie, une ligne directrice uniforme entre les différents groupes du sport de compétition», assure le chef technique français. «Pour cela, il a fallu réorganiser les groupes en les homogénéisant selon les âges et le sexe ainsi que permettre à d'autres de commencer la natation.» Le but étant aussi de «prévenir l'avenir en construisant une pyramide des âges... pyramidale et non en forme de bulle, de bulle spéculative» comme le rappelait Nicolas de Pury, mardi. De 48 l'an dernier, la section compétition est passée à 70 nageurs.

Politique payante

Structurellement parlant, le Red-Fish s'est attaché à donner un nouveau souffle aux différentes commissions (technique, organisation, sponsoring) en créant de véritables cahiers des charges et en améliorant la communication entre les diverses parties. «Cette nouvelle structure permet de mieux gérer la santé financière, sociale et sportive du club», affirme Djamel Harmeli. «Nous avons également introduit des séances trimestrielles pour faire le point sur l'état de nos dossiers.»

Cette nouvelle politique semble en tout cas porter ses fruits puisque de nombreux nageurs du groupe élite «commencent à taper fort» et ceux du groupe espoir «à pointer leur bout de leur nez». Le chef technique prévoit une génération 1997-2001 «hyperpuissante», dont certains, en terme de performance, figurent souvent parmi les trois meilleurs de Suisse. Sans oublier Jean-François Rochat et Duncan Jacot-Descombes qui font déjà parti des fleurons de la natation helvétique.

Autant dire que chez eux, lors du meeting du Red-Fish ce week-end, «les poissons rouges» auront à cœur de prouver tout le bien que l'on pense d'eux.

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