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La lutte promet d'être serrée

31 mai 2011, 09:09

Le Safram M2 Speed Tour se poursuit demain et dimanche sur le lac de Neuchâtel. Après Grandson il y a deux semaines, c'est au Nid-du-Crô que les catamarans en découdront lors de la seconde manche du Grand Prix E-Gestion.

«En principe, ce sont les 15 mêmes bateaux qu'à Grandson. Mais on attend encore des confirmations», souffle Jean-Luc Dreyer, à la fois président du comité de course et du Cercle de voile de Neuchâtel (CVN). Un temps de réflexion qui peut s'expliquer par les quelques pépins qu'ont connu certains équipages durant l'épreuve du bout du lac.

La courte pause du week-end dernier aura donc été mise à profit par les différents teams, soit pour se ressourcer ou s'entraîner, soit pour réparer l'éventuelle casse. «Tous les catamarans, y compris ceux qui viennent du Léman, sont restés sur le lac de Neuchâtel», explique Jean-Luc Dreyer. «Cette pause n'a pas gêné les équipages. Ce sont les aléas du calendrier: le Grand Prix E-Gestion est calqué au Bol d'or du Léman. Et Genève-Rolle-Genève a lieu une semaine avant celui-ci (réd: soit dans deux semaines). De plus, il y avait le week-end des Optimist la semaine passée, une des plus grandes régates organisée par le CVN.»

Côté course, difficile de désigner un favori tant la concurrence est rude. Actuellement en tête du classement de la saison avec trois points et vainqueur de la première manche, Safram aura cependant les faveurs de la cote. Mais il devra se méfier de KSR et de Teamwork, tous deux à cinq points. D'autant que celui-ci a remporté le Bol d'or du lac de Neuchâtel, alors qu'il est encore en rodage! Les «locaux» Bertrand Geiser et Christophe Stamm, du team Parmigiani, essaieront eux de faire mieux qu'à Grandson, où ils avaient fini septièmes. Après, il est vrai, quelques tentatives infructueuses de modifier les réglages. Sûr qu'ils auront su trouver les bons cette fois-ci.

Avec entre deux et neuf régates (deux boucles à effectuer pour un total de deux-trois kilomètres effectués en une quarantaine de minutes) possibles sur l'ensemble des deux jours, la lutte promet d'être acharnée, avec retournements de situation à la clé. Pour autant que la météo n'en fasse pas encore des siennes, comme lors des deux dernières éditions, où les airs étaient soit trop forts soit trop faibles. «Le temps ne s'annonce pas terrible mais ces bateaux n'ont pas besoin de beaucoup de vent», relativise Jean-Luc Dreyer. «Même si je préfère lancer une course avec un vent d'au moins cinq nœuds.» Espérons qu'Eole entendra.

Avis aux amateurs: c'est la dernière occasion de voir des catamarans voguer sur le lac de Neuchâtel cette année! En effet, ces formules 1 des lacs seront ensuite hélitreuillées dans le cours de la semaine vers le Léman.

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