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Une pilule difficile à avaler à Zurich et Fribourg

Recalés de justesse, les Zurichois et les Fribourgeois pansent leurs plaies. Les champions en titre et les Dragons doivent tourner la page.

06 mars 2019, 00:01
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Recalés pour un point, les ZSC Lions et Friboug-Gottéron ne disputeront pas les play-off de National League. Des échecs spectaculaires, tout comme celui de Davos qui a terminé avant-dernier d’une saison régulière passionnante. Un suspense symbolisé par la victoire – et la qualification pour les séries – de Genève-Servette lundi au détriment du champion en titre.

Pour le Z, champion en titre, la pilule est particulièrement amère. Depuis 2006, jamais le club du mécène Walter Frey n’avait manqué les séries. Les Zurichois rejoignent Berne, dernier champion sortant incapable de se qualifier pour les play-off en 2013-2014.

Le club du Hallenstadion a en outre confirmé que les changements d’entraîneur ne sont pas toujours gages de succès. Le tour de magie avait réussi l’an passé avec Hans Kossmann pour remplacer Hans Wallson, pas cette année. Arno del Curto a finalement réussi «l’exploit» de mettre en play-out Davos, son ancien club (11e), et Zurich.

Michel Volet calme le jeu

A Fribourg, la déception est vive. Logique. Le président Michel Volet ne s’en cache pas: «Je suis triste. C’est un échec. Mais il ne faut pas tout remettre en cause. Est-ce qu’on a fait tout faux? Non.»

Les émotions autour de la BCF Arena poussent toutefois de nombreuses personnes à chercher un coupable. Le travail du président est de garder une certaine froideur plutôt que de jeter un ou des noms à la vindicte populaire. «Les gens veulent du sang», commente Michel Volet. «C’est normal. Mon rôle, c’est de calmer tout ça. On analysera les détails plus tard, mais cela ne sert à rien de remettre en cause le directeur sportif Christian Dubé. J’ai un immense respect pour lui et je peux dire qu’il prend des risques. Si nous avons manqué certains joueurs, ce n’est pas parce qu’il ne les a pas contactés mais bien en raison de notre structure financière.»

«Soit blanc, soit noir»

Le futur ex-président fribourgeois ne cherche pas d’excuses: «On avait les moyens, mais nos leaders n’ont pas répondu présents. On a raté trop de matches faciles. Je pense aussi à cette série négative en décembre avec cinq défaites en six matches.»

Après avoir absous son directeur sportif, Michel Volet fait de même pour Mark French. «C’est un entraîneur qui n’a pas pour habitude de rater les play-off», précise-t-il. «Fribourg a pratiquement gagné un match sur deux. Le coach va continuer à travailler en vue de la prochaine saison durant les semaines qui restent.»

Michel Volet termine par une jolie formule: «Nous n’avons pas réussi à faire ce pas en avant. On affiche une victoire de moins que l’an dernier et nous avions fini cinquièmes. Mais vous savez, à Fribourg c’est soit blanc, soit noir. Comme le drapeau du canton. L’année prochaine ce sera blanc!» 

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