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Une fleur épanouie contre la Russie?

Le billet pour le tour intermédiaire en poche, la Suisse affronte cet après-midi le favori du tournoi, la «Sbornaja» de Slava Bykov, championne du monde en titre.

28 avr. 2009, 10:38

Entre le 27 avril et le 14 mai 2008, la Suisse a affronté trois fois la Russie. Elle a chaque fois pris une leçon de hockey. Dans la rencontre amicale comme lors des deux matches des Mondiaux, le futur champion avait fait la différence au premier tiers. En quart de finale, la «Sbornaja» menait même 0-2 sans avoir mis la rondelle au fond par ses propres moyens - puck poussé du gant par Diaz, puis but contre son camp de Furrer. Cette réussite a fait le tour du monde. «J'en ris maintenant lorsqu'on me le rappelle. Que pourrais-je faire d'autre?», interroge le défenseur de Berne.

La Suisse n'a rien à perdre contre la «Sbornaja» cet après-midi (16h15) à Berne. «Nous pouvons nous ouvrir, comme une fleur», image Ralph Krueger. Reste à espérer que l'espèce ne se fane pas trop vite. «Tout le monde aura de la peine contre la Russie», avertit le patron.

«Chaque année, on se met de la pression pour deux matches que nous devons gagner et on les gagne», grommelle Goran Bezina. «On devrait plutôt se dire: allons-y puisque nous sommes meilleurs qu'eux. Au lieu de ça, on se demande ce qui se passerait en cas de défaite... Il faut avoir confiance en nous! La Suisse est septième du classement mondial.» Le défenseur valaisan doit aussi élever son niveau de jeu. «Jusque-là, il n'y a rien d'extraordinaire», admet-il. «J'espère que nous trouverons enfin notre véritable niveau», lâche Philippe Furrer.

«J'apprécie les matches contre l'équipe de Slava Bykov», avoue Ralph Krueger. «On apprend toujours quelque chose. Je connais Slava depuis longtemps. Nous avons la même philosophie, le même langage.» Bykov a été ovationné lorsqu'il s'est amusé avec le public, en voyant son image diffusée sur les écrans géants à la fin du deuxième tiers du match contre la France dimanche soir. Devant les journalistes russes, Ralph Krueger a dit: «La Russie n'aurait jamais été championne du monde sans lui! Des individualités, aussi bonnes soient-elles, ne permettent pas de gagner un titre.» Il faudra toutefois se méfier des artistes venus de l'Est. /PAM

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