Deux mille à trois mille supporters, des chants, des drapeaux et de l’amour. Beaucoup d’amour. «Cet accueil fait du bien au moral», souffle Gaëtan Haas. La nuit n’a pas suffi à oublier, à panser les plaies morales. «En fait, je ne me suis pas couché», sourit l’attaquant biennois du CP Berne. «Moi non plus...», avoue Grégory Hofmann. Comme son coéquipier du troisième bloc de la sélection nationale, le Jurassien bernois du HC Lugano abreuve son âme meurtrie des cris de la foule. «Ces fans venus si nombreux, ça fait plaisir. On oublie un peu...», glisse l’ancien junior du HC La Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel YS.
Juste un peu. Quelques heures plus tôt, le tir au but de Filip Forsberg avait assommé la troupe de Patrick Fischer. Cruel, si cruel. «Nous étions à deux doigts de devenir champions du monde...», soupire Grégory Hofmann (25 ans). «Perdre comme ça en finale,...