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Real Vincent succède à Mirek Hybler à Young Sprinters

Le Canadien Real Vincent prend la succession de Mirek Hybler à Young Sprinters. Pressenti, ce changement d'entraîneur est le dernier va-tout des dirigeants pour secouer leur équipe.

23 oct. 2009, 09:40

«Ce n'est pas une décision facile à prendre. J'ai beaucoup d'estime pour Mirek Hybler, c'est un gentleman du hockey. Les mauvais résultats de notre équipe ne sont pas uniquement de sa faute. Mais son message ne passait plus. Son discours était devenu négatif.» Un peu ému, troublé, Fabio Murarotto a annoncé le licenciement du mentor tchèque. Dans la foulée, il a présenté le nouvel entraîneur du Littoral: Real Vincent.

«Pour moi, Real Vincent est un nom qui raisonne fort», souligne le président de Young Sprinters. «Il a été joueur et entraîneur au CP Fleurier, mon club d'origine. Ce personnage a le feu pour le hockey. Il vient de l'école canadienne. Son attitude est différente. Il est conscient de la difficulté de sa tâche.»

Hier, le nouveau coach «orange et noir» n'avait pas formellement paraphé son contrat portant jusqu'à la fin de la saison. Le tout pour des questions administratives, dont certaines l'empêcheront d'être présent auprès mardi prochain.

Educateur spécialisé de profession, Real Vincent (59 ans) est un personnage connu et controversé dans le milieu. «Je ne suis pas un agent», déclare le Québécois d'origine. «J'ai conseillé plusieurs joueurs dans ma carrière et je continue à le faire avec un certain succès.» Valentin Wirz, Michael Ngoy et quelques autres hockeyeurs de LNA figurent à son tableau de chasse. Des jeunes talents, dont certains du HCC (Impose, Bikuta…), sont aussi sous sa tutelle.

Fort de ses relations, Real Vincent va d'ailleurs essayer de faire venir quelques renforts à Neuchâtel. Le jeune défenseur d'Ambri-Piotta Daniele Marghitola pourrait être le premier sur la liste. Ancien entraîneur et manager de Lausanne, ex-coach de Lucerne, ce technicien a un joli palmarès à son actif. «J'ai déjà sauvé des équipes», raconte cet ex-joueur de Fleurier, Lugano et Lausanne, naturalisé suisse.

Avant de donner son premier entraînement hier à midi - il a commencé par s'étaler sur la glace… - le Canadien a livré un discours riche en formules. «La chose la plus importante est de rencontrer les joueurs. Ils formeront eux-mêmes les blocs. Ensuite, je les rencontrerai chacun individuellement. Nous sommes tous des menteurs lorsque nous sommes ensemble. Je respecte le travail d'Hybler, c'est un excellent entraîneur. Moi, je n'arrive pas ici comme Zorro. Je ne suis pas un gourou.»

Présent lors des deux derniers matches de Young Sprinters, Real Vincent affirme que sa nouvelle équipe possède du «potentiel». «Peu de joueurs évoluent à leur niveau», estime-t-il. «C'est une question mentale. On ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif. Je veux que l'on retrouve le plaisir, le respect et la confiance. Je vais commencer par poser un cadre.»

Autre innovation, Real Vincent a souhaité la constitution d'une commission sportive. Celle-ci sera formée par Fabio Murarotto, Jean-François Fasel (vice-président), l'entraîneur et quelques conseillers techniques. Tout cela permettra-t-il au club neuchâtelois de décoller? La réponse viendra de la glace, dès demain du côté de Küsnacht. /JCE

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