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Même «rétrogradé», Luca Sbisa garde la foi

Après un début de saison de rêve avec les Philadelphia Flyers, Luca Sbisa a été «rétrogradé» en WHL. Positif, le jeune défenseur zougois ne dramatise pas.

27 févr. 2009, 06:16

L'aventure en NHL de Luca Sbisa a connu un coup d'arrêt début février, quand le Zougois a été relégué par les Philadelphia Flyers en Western Hockey League (WHL), un championnat juniors. Auparavant, le défenseur avait participé à 39 matches avec sa franchise. Depuis son renvoi aux Lethbridge Hurricanes, Sbisa a toutefois continué de «faire le métier» puisqu'il comptabilise déjà dix points en huit matches.


Luca Sbisa, en quoi votre rétrogradation est-elle positive?


Le plus important est que je joue de nouveau, après six parties sans entrer sur la glace. Quand on m'a annoncé la nouvelle, j'ai d'abord été passablement déçu, je l'avoue. Je pensais faire toute la saison aux Flyers et me voyais dans le top 6 des défenseurs de Philadelphie. Mais ce n'était pas l'avis des entraîneurs, qui m'ont dit que le hockey était un business. Nous nous sommes donc assis et avons décidé que le mieux pour moi était de retrouver du temps de glace. Le pire est de ne pas savoir ce qui se passe. Je dois dire qu'en ce sens, je suis heureux que le club m'ait orienté. Tout a été plus clair et j'ai à nouveau pu me concentrer sur un but précis. Je ne crois pas que ma rétrogradation soit négative pour mon avenir. Elle m'a rendu plus fort.


Avez-vous été surpris par cette décision?


Oui. Je pensais avoir été bon jusque-là. Quand je n'ai plus joué, j'ai d'abord cru que le club m'accordait une pause eu égard à mon jeune âge, et que je reviendrais par la suite. Quand j'ai compris, je me suis fait du souci. La seule chose que je pouvais faire, c'était tout donner à l'entraînement. Mais ça n'a pas fonctionné. Je me suis rendu compte que l'on n'a jamais une place assurée en NHL.


Même Mark Streit a dû lutter pour s'imposer...


Je crois que les entraîneurs veulent tester ton caractère. Ils envoient des joueurs ayant le niveau de la NHL en AHL pour voir s'ils s'accrochent ou s'ils abandonnent. Un Suisse est peut-être testé deux fois...


Fin avril, le Mondial débute en Suisse. Etes-vous en contact avec Ralph Krueger?


Nous nous sommes rencontrés une fois à New York, avec Mark Streit et Jonas Hiller. Nous en avons parlé. Si je suis performant, j'ai une chance. Mais si mon équipe, quelle qu'elle soit, est encore en play-off, les Mondiaux seront hors sujet. /si

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