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La Suisse peut réaliser "quelque chose de grand" en Lettonie

Les hockeyeurs suisses entameront le championnat du monde ce samedi 22 mai contre les Tchèques (19h15) à Riga et ils peuvent nourrir de vraies ambitions. C'est en tout cas l'avis de Grégory Hofmann.

20 mai 2021, 18:22
Malgré des conditions d'entraînement particulière, Grégory Hofmann est gonflé à bloc avant ce Mondial.

Dès ce vendredi 21 mai à Riga, le championnat du monde de hockey va commencer pour se terminer le 6 juin. Et la Suisse peut clairement réaliser un très bon parcours.

Peu de repères. C’est en quelque sorte les enseignements de cette pandémie que l’on peut appliquer à ce tournoi international, le premier véritable test depuis deux ans et le Mondial à Bratislava et Kosice. «C’est dur de situer ce groupe par rapport à d’autres sélections», confie Grégory Hofmann. «On n’a pas joué ensemble depuis deux ans et il y a quelques nouvelles têtes.»

On a le rythme et la confiance des play-off.
Grégory Hofmann, attaquant de l’équipe de suisse

Alors qu’elle rêvait de briller à domicile l’an dernier, la Suisse a dû se résoudre à remettre ses ambitions à des lendemains plus heureux. Et avec une sélection forte de 28 noms (au lieu de 25) dont quatre joueurs de NHL, la troupe de Patrick Fischer fait partie des outsiders. 

Hischier le plus «cher»

Avec son contrat de 7,25 millions de dollars par an aux New Jersey Devils, Nico Hischier est le joueur le plus «cher» de l’événement, devant le défenseur russe Ivan Provorov. Et Timo Meier suit avec ses 6 millions.

Mais tout le monde sait que ce ne sont pas les salaires qui font gagner des médailles. «Ce sont les résultats qui vont parler pour nous», appuie Grégory Hofmann. «Mais on entend réaliser quelque chose de grand.» Encore sur son nuage du titre acquis avec Zoug, le Jurassien bernois évolue avec une confiance à son paroxysme.

Corvi avec un sacré duo

Pour piloter ces deux hommes, Patrick Fischer a choisi Enzo Corvi. Anciens coéquipiers à Davos lors du dernier titre des Grisons en 2015, les trois attaquants n’avaient pourtant pas évolué ensemble sous Arno del Curto. «On a le rythme et la confiance des play-off», note Grégory Hofmann. «On veut intégrer Corvi à notre mentalité. Il maîtrise les engagements et il a une super vision de jeu. Avec Dario, on connaît nos points forts et on sait comment travailler.»

Peut-être passé un peu sous le radar cette saison, Enzo Corvi a rendu une fiche de 52 points (15 buts) en 44 matches, son meilleur total en carrière, qui lui a permis de terminer quatrième meilleur compteur de National League.

Les joueurs suisses doivent se rendre à l’entraînement en arrivant équipés et masqués depuis leur hôtel. Photo: Keystone

En plus d’Hischier et Meier, Patrick Fischer pourra compter sur Philipp Kurashev (Chicago) et Jonas Siegenthaler (New Jersey). Kurashev avait, comme Janis Moser, surpris son monde en se taillant une place dans l’effectif en 2019. Pour le solide défenseur zurichois, ce sera une première. Pour rappel, il avait fait partie de la sélection en 2018, mais n’avait pas joué de match et était rentré pour faire de la place à Roman Josi.

Sept néophytes

Parmi les autres néophytes, on retrouve le gardien Melvin Nyffeler, les défenseurs Santeri Alatalo (au bénéfice d’un passeport suisse), Tobias Geisser et Fabian Heldner. En attaque, hormis Simion, le Fribourgeois Killian Mottet a pu se frayer un chemin dans ce cadre élargi.

Si la venue de renforts NHL est théoriquement envisageable, il faut noter que ceux-ci devront passer par une isolation de trois jours et d’une quarantaine d’équipe de même durée. Cela signifie une semaine de pause avant de pouvoir éventuellement rejoindre la glace.

Les Tchèques avec Kubalik

Le groupe de la Suisse est comme à chaque fois composé de trois grandes nations:la République tchèque, la Suède et la Russie. Les autres pays sont la Slovaquie, le Danemark, le Bélarus et la Grande-Bretagne.

Les trois pays du top-6 mondial n’ont pas débarqué en Lettonie avec de véritables armadas. Les Russes ont convoqué six joueurs de NHL, dont Grigorenko comme unique attaquant. 

Les Suédois ont appelé cinq attaquants et ils aligneront trois joueurs de National League (Tömmernes, Nygren et Klingberg), alors que les Tchèques, avec le Zougois Jan Kovar, auront comme les Russes six renforts nord-américains, dont les talentueux Jakub Vrana et Dominik Kubalik, l’ancien Léventin. La Suisse commencera d’ailleurs son tournoi ce samedi 22 mai contre les Tchèques (19h15). 

Jean-Frédéric Debétaz, ATS

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