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La Suisse est devant deux matches capitaux

C'est la Finlande (vendredi 19h45) et le Kazakhstan (samedi 19h45) qui se dressent devant l'équipe de Suisse de hockey sur glace aux Mondiaux. Après son importante victoire contre l'Allemagne, l'équipe de Sean Simpson aborde un virage décisif face à sa bête noire.

15 mai 2014, 13:59
48 heures après son importante victoire sur l'Allemagne (3-2), la Suisse va au devant d'un week-end décisif avec une rencontre face à la Finlande vendredi (19h45) et une autre samedi contre le Kazakhstan (19h45).

48 heures après son importante victoire sur l'Allemagne (3-2), la Suisse va au devant d'un week-end décisif avec une rencontre face à la Finlande vendredi (19h45) et une autre samedi contre le Kazakhstan (19h45). Si un succès contre le noyau dur du Barys Astana semble être dans l'ordre des choses, dominer la Finlande dans une compétition mondiale relèverait de l'exploit.

Remis en selle par leur victoire - la première dans ce tournoi - aux dépens des Allemands, la troupe de Sean Simpson attend désormais la Finlande, un adversaire qui ne convient pas vraiment à la Suisse. La statistique ne ment pas. Depuis 1991, les Helvètes ont affronté les Nordiques à six reprises, cinq fois lors d'un Championnat du monde et une fois aux Jeux olympiques (Turin 2006). Bilan de ces six rencontres, six défaites. La plus récente date de 2012 et du Mondial à Helsinki. La Suisse s'était inclinée 5-2 lors du tour préliminaire. De l'équipe actuelle, sept joueurs avaient participé à cette rencontre: Berra, Seger, Hollenstein, Benjamin Plüss, Romy, Brunner et Ambühl. Le Davosien avait d'ailleurs inscrit le premier but, imité plus tard par Wick.

"Au début du match, il y a 0-0." Pour Sean Simpson, l'étalage des statistiques et la mauvaise tenue des Suisses contre les Finlandais ne doit pas affecter la rencontre de vendredi. "Je n'ai pas franchement grand-chose à dire au sujet des Finlandais, poursuit le futur ex-sélectionneur. Ils font partie des favoris du tournoi. C'est une formation qui excelle sur le plan technique et qui aime développer un style de jeu nord-américain." Questionné à propos d'éventuels changements dans son alignement, Simpson n'a pas épilogué: "Berra sera devant le filet. Pour le reste, nous verrons quels changements nous apporterons au contingent. La rencontre face à l'Allemagne n'était pas parfaite. Il y a sûrement des choses à corriger."

Le jour avant la partie contre l'Allemagne, Simpson avait laissé ses cadres décider s'ils voulaient ou pas monter sur la glace. La grande majorité avait préféré ne pas chausser les patins. Ce jeudi matin, toute l'équipe était présente. Il faut dire qu'il y avait photo de classe sur la glace. Alors les joueurs avaient sorti le peigne et le gel. Puis l'entraînement s'est déroulé normalement. Seul Damien Brunner a eu droit à un jour de repos, mais l'entraîneur canadien a rassuré tout le monde en disant qu'il n'y avait rien de grave. "Je sais que les joueurs n'avaient une envie folle de venir s'entraîner, poursuit Simpson. Le calendrier est assez serré avec sept matches en onze jours et les joueurs ont besoin de repos. En même temps, nous avions des choses à travailler sur la glace avant d'affronter la Finlande."

Intégré dans le contingent depuis le match contre la Biélorussie, Etienne Froidevaux s'attend à un duel âpre: "On sait que les Finlandais utilisent parfaitement leur vitesse et qu'ils jouissent d'une très bonne technique avec le puck." Quant à la statistique défavorable, le Lausannois ne s'en inquiète pas. "On va changer tout ça", glisse-t-il avec un large sourire.

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