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Julien Vauclair à confesse deux jours avant le début du Championnat du monde

Julien Vauclair va disputer en Slovaquie (29 avril - 15 mai) son dixième Championnat du monde avec la Suisse. Revenu en grâce avec la sélection nationale sous la houlette de Sean Simpson, le Jurassien est pressé d'être à vendredi, après la longue préparation à cette échéance.

27 avr. 2011, 18:03

Julien Vauclair, vous sortez de votre deuxième  entraînement sur la glace de Kosice, comment ça se passe?
Très bien ! La patinoire, l'hôtel, tout est  très bien organisé. Nous avons vécu un long voyage mardi et avons  retrouvé un peu d'énergie en patinant beaucoup en soirée.  Aujourd'hui (réd: jeudi), c'était plus un entraînement tactique. 

La préparation était bonne, comment est l'équipe à 48  heures de son entrée en lice ?

Tout le monde est prêt. On attend le début des hostilités avec impatience, spécialement ceux qui ont débuté la  préparation dès le premier jour, car c'est assez long (réd: il y a près de quatre semaines !)... «Malgré» cette bonne préparation, les choses sérieuses commencent vendredi et il faut qu'on se focalise là-dessus, car ce sera une rencontre très importante. 

La France a perdu mardi soir au Danemark (3-2) en  amical, mais c'est toujours une équipe difficile à manoeuvrer.
On ne peut pas vraiment se fier à ces matches. Quelques jours avant, ils avaient perdu de justesse contre le Canada (réd: 3-2 également) et c'était un excellent résultat. Ca n'a jamais été facile pour nous contre la France et pour eux, jouer une sorte de derby, c'est une bonne manière de rentrer dans le tournoi. Je suis sûr que cela sera très difficile. 

Personnellement, ça se passe bien avec le «nouveau»  coach. Vous avez beaucoup de responsabilités offensives...
Beaucoup de gens parlent de ça... Mais pour moi, ce qui compte c'est de jouer et d'avoir des «shifts» réguliers. Ce qui n'était pas le cas dans le passé. Avec Sean Simpson, je joue dans toutes les situations, que ce soit en power-play, en infériorité numérique, à 5 contre 5, à 4 contre 4... Pour moi, quand je suis vraiment dans le match, c'est le meilleur  moyen de jouer mon meilleur hockey. Je crois que c'est ce que le coach a su apporter à cette équipe. Il fait évoluer ses vingt éléments, tout le monde joue et a plus ou moins le même temps de glace et cela permet d'être bien dans la partie 

L'arrivée de Luca Sbisa et l'éventuelle sélection de Yannick Weber, cela change quelque chose pour vous ?

On n'a pas le loisir de regarder qui va arriver ou qui ne viendra pas. Depuis le premier jour, j'ai fait tout mon possible pour être à 100 % vendredi. C'est cela qui est important pour moi. /si

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