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Hockey - Mondiaux 2018: les choses sérieuses commencent mardi face à la République tchèque

Les hommes de Patrick Fischer vont se frotter à la République tchèque mardi puis à la Biélorussie mercredi. Il faudra faire au moins trois points après ces deux rencontres.

07 mai 2018, 18:44
Victorieuse de ses deux premiers matches du Championnat du monde à Copenhague, la Suisse affronte la République tchèque mardi soir puis la Biélorussie mercredi.

Victorieuse de ses deux premiers matches du Championnat du monde à Copenhague, la Suisse affronte la République tchèque mardi soir (20h15), puis la Biélorussie mercredi (16h15). L'objectif est clair, il faut au moins faire trois points.

Les choses sérieuses commencent pour la sélection de Patrick Fischer. Sans manquer de respect à l'Autriche et à la Slovaquie, l'adversaire qui se dressera mardi en face des Helvètes est d'un tout autre calibre. Mais la formation de Josef Jandac n'est pas invincible, loin s'en faut. Moyenne contre la Slovaquie en ouverture avec un succès 3-2 ap et sanctionnée d'une défaite 3-2 contre la Suède en ayant dominé la fin du match, la République tchèque cherchera à se remettre sur les bons rails face à la Suisse.

 

 

"Les trente dernières minutes livrées par la République tchèque contre la Suède étaient intéressantes", relève Sandy Jeannin, l'ancien junior de La Chaux-de-Fonds et centre de Fribourg, aujourd'hui consultant pour la RTS. Toujours est-il que contre la sélection emmenée par le capitaine Roman Cervenka, désormais ex-joueur de Gottéron, la Suisse ne part pas vaincue. "Je pense que l'équipe de Suisse peut gagner contre les Tchèques, précise le Neuchâtelois. Il y a de la vitesse et suffisamment de qualité. Et puis elle a pris confiance après ce deuxième match meilleur que le premier. Les jeunes joueurs me semblent moins stressés qu'en ouverture."

Eviter d'être trop statique

Contre l'un des piliers du top 6, la Suisse reste sur une défaite nette (4-1) à Pyeongchang en février. Mais l'an dernier à Paris dans le cadre du Championnat du monde, la Suisse s'était imposée 3-1. Peu importe l'issue, les duels face aux Tchèques sont toujours très serrés. "Sur les quatre premiers matches, c'est celui que la Suisse pourrait perdre, explique Jeannin. Elle peut rentrer dans cette partie sans pression. Elle peut se laisser aller tout en conservant la concentration et la rigueur."

Celui qui a porté à 74 reprises le maillot national au Championnat du monde apprécie l'équipe imaginée par le staff de l'équipe de Suisse: "Il y a une bonne atmosphère et un bon groupe. Cela manque d'un peu d'expérience internationale, mais le cadre a été construit intelligemment. Je pense que Patrick Fischer a dû tirer quelques enseignements des JO. Il a essayé de prendre des décisions. Je vois que dans chaque ligne il y a un joueur qui est là pour faire le travail un peu plus sale."

La période de flou observée au cours du deuxième tiers contre les Slovaques ne peut cependant se répéter mercredi soir. Les Tchèques ne commettront pas les mêmes erreurs que leurs cousins. L'une des clefs pour la Suisse sera de toujours rester en mouvement. Car si elle demeure trop statique, la sélection de Patrick Fischer risque de se faire piéger par la vitesse des Tchèques.

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