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HCC: «Apprendre à se tromper», le commentaire de Julian Cerviño

Le licenciement de l’entraîneur du HC La Chaux-de-Fonds Mikael Kvarnström est consécutif à un pari risqué tenté par les dirigeants chaux-de-fonniers. Voici le commentaire de notre journaliste Julian Cerviño.

05 déc. 2019, 18:01
Mikael Kvarnstrom ne passera pas Noël à La Chaux-de-Fonds.

Le pari tenté par le HCC de se séparer d’un entraîneur expérimenté, Serge Pelletier, pour le remplacer par un inconnu, Mikael Kvarnström, s’est donc avéré trop risqué. Et on ne s’en réjouit pas.

Le style «participatif» et «responsabilisant» du Suédois est séduisant. Hélas, les joueurs des Mélèzes n’y ont pas tous adhéré. Pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises, ils n’ont pas compris, ou pas voulu comprendre, le message du technicien scandinave. Au final, Mikael Kvarnström, qu’une partie de ses joueurs avait surnommé «PPN» («passe pas Noël»), en fait les frais.

Le directeur sportif du club chaux-de-fonnier Loïc Burkhalter, à la base de ce pari, est la cible de critiques acerbes. Elles ne sont pas toutes justifiées. Simplement, cet ancien hockeyeur a engagé un entraîneur sous les ordres duquel il aurait aimé évoluer durant sa carrière de joueur. Une démarche compréhensible.

Mais il faut savoir admettre que tous les hockeyeurs n’ont pas la même vision de leur sport et ne conçoivent pas de la même façon le rôle d’un entraîneur. En cela, Loïc Burkhalter a commis une erreur d’appréciation.

Pour un jeune directeur sportif, c’est pardonnable. Dans ce métier, comme dans beaucoup d’autres, il faut apprendre à se tromper, à se remettre en question et, surtout, à ne pas se fourvoyer deux fois de suite. Le puck est dans son camp.

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