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Chris McSorley face à son "cauchemar" bernois

Pour la septième fois depuis 2003, Genève-Servette et le CP Berne vont en découdre en play-off.

08 mars 2019, 00:01
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Pour Genève-Servette, tous les chemins mènent à... Berne! Pour la septième fois depuis 2003, Bernois et Genevois en découdront en play-off. Jusqu’à ce jour, Chris McSorley n’est jamais parvenu à éliminer l’équipe de la capitale. Cette série pourrait-elle prendre une tournure inattendue, comme lorsque Fribourg Gottéron (8e) avait sorti Berne (1er) en quarts de finale en 2008?

«C’est un peu le cauchemar qui revient à chaque fois», image Chris McSorley à quelques heures du premier rendez-vous dans la capitale (ce samedi à 19h45). Les six premiers duels face aux Bernois ont tout de même façonné une partie de sa légende. Qui ne se souvient pas de cette porte torturée en mars 2004 à l’Allmend lors d’une demi-finale perdue 4-1, ou de ses monumentales colères contre le corps arbitral, comme lors du septième match de la finale perdue en 2010?

Je ne veux pas trop me rappeler du passé parce que ce ne sont pas de bons souvenirs.
Chris McSorley

La «32e franchise de NHL»

«En fait, je ne veux pas trop me rappeler du passé parce que ce ne sont pas de bons souvenirs», souligne le Canadien. Chris McSorley sait qu’il s’attaque à un empire face au CP Berne: «Pour moi, c’est la 32e franchise au monde après les 31 de NHL». Mais il est persuadé qu’un jour il parviendra bien à ses fins. Sera-ce au terme de cette série?

«Je ne parierai pas un dollar contre un joueur de mon équipe. Ce qu’ils ont accompli lors des trois derniers matches pour s’arracher la qualification en play-off est incroyable. Mais je sais que Berne possède une profondeur de banc que nous n’avons pas, et que souvent nous avons buté sur l’obstacle pour cette raison.»

L’Ontarien paraît assagi cette saison. D’ailleurs il relève: «J’ai été un «good boy» cette année. Pas une amende... jusque-là.» La situation pourrait peut-être changer dans ces séries finales. «En tout cas, je ne pense pas que l’arbitrage y jouera un rôle prépondérant. Depuis que Brent Reiber et Andreas Fischer dirigent les arbitres, je trouve que le niveau est bon.»

Pour cette série, l’entraîneur grenat devrait enregistrer le retour de son attaquant américain Jack Skille.

Rubin veut «être un adversaire désagréable»

Daniel Rubin est un observateur privilégié des confrontations Berne – Genève-Servette. Il a disputé deux séries sous les couleurs grenat et une avec les Ours. Il était de la partie la saison dernière quand les Genevois ont perdu 4-1. «On s’était fait facilement éliminer. Certes, nous avions gagné un match mais dans les autres parties nous avions toujours été très loin.»

En 2013, c’est avec le maillot bernois que Daniel Rubin avait joué aux Vernets un quart de finale épique finalement remporté 4-3 par les «Capitals». «A Berne, on sait que ce qui compte, c’est le titre. Les quarts de finale et les demi-finales ne sont pas une option. Alors il faut qu’on les dérange. On doit être un adversaire désagréable pour eux.»

Pour parvenir à un résultat positif, les Genevois doivent régler quelques problèmes d’ordre psychologique. A l’exemple de leurs deux derniers matches contre Berne cette saison, ils ont craqué sur la fin et laissé passer leur chance non sans avoir mené deux fois de deux buts. «C’est notre plus grand problème cette saison. Combien de matches avons-nous laissé filer alors qu’on menait», poursuit Daniel Rubin. «On a montré lundi contre les ZSC Lions (victoire 3-2) que nous pouvions tenir jusqu’au bout.» 

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