Arno Del Curto, étiez-vous déjà en contact avec Zurich en décembre?
Non, les premières discussions ont eu lieu dimanche soir, après avoir regardé le match contre Davos à la TV. Il y avait bien entendu eu de précédents échanges avec le directeur sportif Sven Leuenberger, mais il n'y était pas question de ma venue à Zurich.
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Quelles vont être vos premières mesures à la tête des Lions?
Nous verrons immédiatement la direction à prendre lors de notre premier entraînement mardi. Je voudrais voir jouer l'équipe de manière plus rapide, plus dure, avec plus d'intensité. Sans mettre en péril l'équilibre défensif. De manière générale, j'espère percevoir de l'émotion dans le jeu. Ce serait beau de nous inspirer de Liverpool en football.
Quelles seront les différences entre votre rôle à Zurich et celui qui était le vôtre à Davos?
Ici, il y a un directeur sportif et un directeur général. A Davos, je faisais un peu tout. A Zurich, je serai entraîneur. Mais je ne veux pas parler de Davos. C'était une erreur de rester aussi longtemps. Je sais de toute manière que je ne serai plus capable d'en faire autant.
Le hockey vous a-t-il immédiatement manqué après votre démission?
J'ai regardé mon premier match, de NHL, une semaine après mon départ. Mais j'aurais aussi pu observer une pause durant tout le reste de l'hiver sans que cela soit un problème.
Quels sont vos liens avec Zurich, que vous avez dirigé au début des années 1990?
J'y ai habité, travaillé et j'y ai encore un logement, que je sous-loue à un ami. Quand j'ai remporté mon premier titre avec Davos, en 2002, j'ai également fêté cela à Zurich, dans le quartier de Niederdorf. J'aime cette ville. De nombreuses connaissances venaient régulièrement me voir à Davos durant les vacances. J'ai par ailleurs toujours pris du plaisir à me rendre au Hallenstadion, y compris en tant qu'entraîneur de Davos. J'ai toujours dit que j'étais zurichois d'adoption.
Propos recueillis par Richard Stoffel/ATS