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Amical: la Suisse bat l'Allemagne 4-3 pour son dernier match de préparation avant les Mondiaux

Menée 3-0 par l'Allemagne à Bâle, l'équipe de Suisse de hockey sur glace a su réagir pour s'imposer finalement 4-3, dans ce dernier match avant les Championnats du monde qui débutent vendredi en Russie. Mais l'équipe de Patrick Fischer n'a vraiment pas rassuré ses supporters.

03 mai 2016, 22:16
Marcel Goc et les Allemands ont donné beaucoup de fil à retordre à Nino Niederreiter et à la Suisse.

Pour son ultime match de préparation avant le Championnat du monde de Moscou, la Suisse a dominé l'Allemagne à Bâle. La sélection de Patrick Fischer s'est imposée 4-3 ap.

Au théâtre, on parlerait de générale mitigée. Le neuvième et dernier match-test de l'équipe nationale s'est soldé par un succès acquis sur un penalty de Hollenstein en prolongation. Face à une Allemagne jouant simple, la Suisse a mis du temps à trouver des solutions, mais elle a peut-être déniché un buteur.

Il ne mesure que 1m68, mais en championnat de Suisse il tourne à un but tous les deux matches. Lino Martschini n'a clairement pas le physique idéal pour résister aux charges, mais il possède un sens du but incomparable. Menée 1-3, la Suisse est revenue à 3-3 grâce à deux goals de son malicieux lutin. Un tir précis sur un power-play pour le 2-3 et une frappe puissante lors de l'égalisation: le numéro 93 helvétique a prouvé qu'il avait sa place au sein de cette équipe. Et dire que le Zougois a entamé la rencontre comme treizième attaquant! Laissé au pays l'an dernier par Glen Hanlon, Martschini semble capable de créer quelque chose, une denrée rare dans cette équipe de Suisse.

Salué comme une star et premier à l'applaudimètre, Nino Niederreiter s'est fait voler la vedette par Leon Draisaitl. L'Allemand des Edmonton Oilers, 20 ans, a fait honneur à son statut de numéro 3 de la draft 2014 en inscrivant deux buts. A la décharge du Grison, le potentiel créatif de son centre Reto Schäppi tient davantage du recouvrement de façade que de Pablo Picasso. Hormis peut-être Andres Ambühl, on voit mal qui pourrait mettre en valeur l'attaquant de Minnesota. Au troisième tiers, Patrick Fischer a d'ailleurs placé "El Nino" au côté de Hollenstein et d'Ambühl. La ligne n'a pas fait de dégat, mais l'association doit être retentée à Moscou.

Lui aussi au bénéfice d'un "CV nord-américain", Raphael Diaz a également passé une soirée difficile. Le défenseur zougois était sur la glace lors des trois réussites allemandes. Décisif samedi contre la Lettonie avec des arrêts somptueux, Reto Berra a cette fois paru nettement moins à son affaire. Presque pataud au début, le Zurichois de Colorado a distillé son talent avec parcimonie mais il est monté en puissance au fil de la partie.

La Suisse a négocié avec beaucoup d'à-propos les périodes en supériorité numérique. Deux buts sur quatre possibilités pour un excellent taux de réussite de 50%. Sur le premier but signé Du Bois, la Suisse a proposé un schéma aussi simple qu'efficace avec un lancer précis à la ligne bleue et un peu de trafic devant Pielmeier. Elle a surtout réussi à remonter un déficit de trois buts. Samedi contre la Lettonie, elle avait remporté le match 4-3 alors qu'elle était menée 2-3. Cette capacité de résilience lui sera utile samedi à Moscou face au Kazakhstan (11h15). Car Patrick Fischer sait que son équipe n'aura pas le droit à l'erreur lors de son entrée en lice dans le championnat du monde.

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