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Young Boys a encore des défis à relever

Même si un deuxième titre est promis aux joueurs de la capitale, les pensionnaires du Stade de Suisse ne vont pas lever le pied.

05 févr. 2019, 00:01
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Young Boys a beau survoler le football suisse, il n’est pas repu. Entre la Coupe de Suisse et des progrès à faire dans le jeu, les quatre prochains mois vont compter.

YB sera champion de Suisse. Rien de nouveau sous le soleil bernois. Difficile de prédire une autre issue à cette Super League 2019. La victoire 2-0 contre Neuchâtel Xamax FCS ce samedi n’a pas laissé l’opportunité d’en douter. Baisser de rideau, applaudissements et rendez-vous en juillet pour la prochaine saison? Non, tout n’est pas fini pour YB, qui a encore quelques défis sportifs à relever.

Ramener la Coupe

«2018 a été une année extraordinaire, mais il faut toujours chercher à faire mieux», ambitionne Steve von Bergen. Le capitaine sait bien ce qui a fait défaut au palmarès bernois. «Il y a une Coupe de Suisse, qu’on doit essayer d’aller chercher. Nous avons trois matches à jouer, il faudra les gagner.»

La défaite de mai dernier contre Zurich à domicile (2-1) est forcément restée en travers de la gorge. Depuis sa dernière victoire dans la compétition en 1987, YB a échoué quatre fois en finale. C’est dire si l’entreprise n’est pas anodine. Prochain adversaire: Lucerne en quarts de finale le 6 mars.

En signant à YB, Seoane a hérité d’une machine parfaitement huilée par Adi Hütter. L’ancien coach autrichien, issu de la filière Red Bull, avait bâti une équipe aux caractéristiques claires: de la verticalité, un gros volume de courses à haute intensité et des phases de transition ultra rapides.

Seoane a surfé sur cette vague, notamment pour se qualifier en Ligue des champions et bien gérer le début de saison, en reproduisant un 4-4-2 qu’il n’avait jamais utilisé à Lucerne. Pragmatique. Mais l’entraîneur a également ses propres idées. «Il nous a donné trois ou quatre points à travailler continuellement», explique Steve von Bergen. «Avec le temps, l’équipe sera de plus en plus à son image.»

Contre Xamax, certains aspects ont déjà été visibles. Sékou Sanogo parti, Michel Aebischer semble désigné pour lui succéder dans l’entrejeu. Le Fribourgeois a moins de dynamisme, mais affiche de meilleures capacités de gestion du ballon et de maîtrise du tempo. «Nous avons été très bons avec la balle», disait Steve von Bergen samedi. «Nous avons été patients. Il faut que l’on sache gérer le ballon et parfois reculer pour créer de l’espace dans le dos de la défense.»

Des prémices

Face au bloc neuchâtelois bas et attentiste, YB devait trouver des solutions par lui-même. En créant des espaces qui n’existaient pas à la base. Il y est parvenu en densifiant l’axe avec ses ailiers Fassnacht et Ngamaleu, en sollicitant un jeu en remises avec ses attaquants Hoarau et Nsame et en misant sur des mouvements coordonnés pour déstabiliser la défense adverse.

Ce sont là des prémices d’un jeu plus patient mais pas moins efficace. Cela ressemble peut-être plus à Seoane. Il s’agira désormais de le reproduire sur le long terme, face à des adversaires plus pressants que Xamax. Et de poser les bases en vue de la saison prochaine, avec un effectif qui risque d’être chamboulé.

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