Cap sur l’Orient pour la locomotive du football espagnol. Le clasico Real Madrid - FC Barcelone a été programmé samedi à un horaire précoce et inhabituel, 13h, afin de bénéficier d’une exposition maximale en Asie, terre de conquête face au tout-puissant championnat d’Angleterre.
Avec 650 millions de téléspectateurs attendus, soit un dixième de l’humanité, le clasico espagnol est le match de clubs le plus regardé au monde. Et une machine à revenus pour la Liga, dont la dramaturgie repose beaucoup sur la course-poursuite permanente entre Real et Barça. «Le clasico est la vitrine idéale, le produit d’appel pour que les gens regardent le football espagnol», explique José Maria Gay de Liébana, économiste à l’Université de Barcelone.
Ce spécialiste de l’économie du football souligne que le championnat d’Espagne génère selon certaines estimations 10 à 15 milliards d’euros de revenus, soit 1 à 1,5% du PIB espagnol, et il évalue les revenus...