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Un Behrami grand cru, ou le cauchemar de Neymar

Héroïque face au Brésil malgré des adducteurs qui sifflent, le Tessinois se bonifie avec le temps, comme le bon vin. Au point d’être indispensable en équipe de Suisse.

19 juin 2018, 00:01
Brazil's Neymar, right vies for the ball with Switzerland's Valon Behrami during the group E match between Brazil and Switzerland at the 2018 soccer World Cup in the Rostov Arena in Rostov-on-Don, Russia, Sunday, June 17, 2018. (AP Photo/Darko Vojinovic) Russia Soccer WCup Brazil Switzerland

Vingt ans. Vingt ans qu’un joueur n’avait pas subi, selon l’expert en statistiques Opta, au moins dix fautes dans un même match de Coupe du monde. Après l’Anglais Alan Shearer, rudoyé illicitement à onze reprises par la Tunisie en 1998, c’est Neymar qui, dimanche, a eu droit à un traitement de faveur particulièrement lourd (10 fautes). L’œuvre d’une équipe de Suisse rugueuse – un mal nécessaire pour accrocher le Brésil (1-1) –mais vaillante et emmenée par un Valon Behrami chevaleresque.

Depuis que la planète football a redécouvert (ou découvert tout court) le bourreau d’un soir de Neymar, tous soulignent, à la notable exception du peuple brésilien (lire ci-contre), l’incroyable performance de l’homme aux 80 sélections.

Ses statistiques parlent d’elles-mêmes: en courant 7,7 kilomètres, il a gagné 75% de ses duels (15/20), dont six tacles victorieux l’ont été sur le seul Neymar. Le tout en ne concédant «que» quatre fautes,...

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