Les problèmes de violence dans les stades turcs ne datent pas d'hier. Récemment, ils ont à nouveau fait la une des médias du monde entier, lorsqu'un supporter est parvenu à pénétrer sur la pelouse en plein match pour agresser violemment l'un des arbitres.
Rebelote quelques jours plus tard avec un incident similaire, mais un joueur a pu intervenir pour neutraliser le hooligan qui voulait à nouveau frapper un officiel. Un superbe "flying kick" qui restera dans les annales... du kung fu.
Mais, ce weekend, cette violence est encore montée d'un cran du côté d'Eskisehirspor. Alors que le club devait s'imposer à domicile pour maintenir un mince espoir de rester en première division, il s'est incliné 1-2 face à Istanbul Büyüksehir.
Une relégation assurée qui a déclenché la colère noire de ses supporters. Ces derniers n'ont ainsi pas hésité à mettre leur feu - au sens très littéral du terme - à leur propre stade.
Au coup de sifflet final, les hooligans ont arraché les sièges, des affiches et des pancartes. Ils y ont mis le feu, puis se sont précipités sur la pelouse, rapporte RT.com.
Une fois sur le terrain, ils ont aussi arraché les buts. Trois personnes ont été légèrement incommodées par les inhalations de fumées. Les pompiers ont attendu que tous les supporters soient évacués pour éteindre les nombreux foyers répartis dans le stade.
"Heureusement", c'était le dernier match d'Eskisehirspor dans ce stade construit en 1953. Le club évoluera l'an prochain dans une arène flambant neuve, dotées de 33000 places... mais en seconde division.