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Super League: Christian Constantin ne voit pas qui pourra contester la suprématie du FC Bâle

"Il faut s'habituer à être pauvre". Le très médiatique président du FC Sion, Christian Constantin, qui n'a pas la mémoire des chiffres, assure pourtant que, grâce à ses millions, le FC Bâle est intouchable en Suisse. Mais le Valaisan entend tout de même leur mettre des bâtons dans les roues.

21 juil. 2016, 21:38
Christian Constantin estime pouvoir obtenir au maximum 15 millions de l'économie valaisanne pour son FC Sion.

"A part attaquer une banque, je ne vois pas comment devancer le FC Bâle." Sur les hauteurs de Granges, dans le domaine viticole de l'un des sponsors du club, Christian Constantin affiche un certain fatalisme à l'heure d'aborder la saison 2016/2017 de la Super League. "Il faut s'habituer à être pauvre", ajoute le président du FC Sion.

"Il sera compliqué de chatouiller le FC Bâle cette saison, martèle devant la presse le grand patron. En Valais, je peux trouver au grand maximum 15 millions de francs pour le club. Le reste, je dois le mettre de ma poche." A Bâle, le transfert de Breel Embolo à Schalke 04 a pratiquement rapporté le double du montant que Christian Constantin peut soutirer à l'économie valaisanne. "C'est pourquoi je maintiens que la présence du FC Sion au sein de l'élite est une anomalie", lâche-t-il.

Habité par une certitude

Malgré ce discours qui colle parfaitement aux réalités économiques du moment, Christian Constantin ne désarme pas. Même s'il ne veut pas le claironner dans tout le canton, il est habité par une certitude: le FC Sion 2016/2017 tient parfaitement la route. Il a tout d'abord confirmé Didier Tholot à la tête de l'équipe pour miser sur la continuité. "Didier est un excellent entraîneur même s'il m'emme... quand il perd contre Vaduz", glisse-t-il. Mais le président mesure pleinement tout ce que le Français a apporté au club depuis son retour en janvier 2015.

Christian Constantin s'est montré, par ailleurs, très sage lors du mercato. Les venues de Boka, de Paulo Ricardo, d'Akolo et de Mveng lui ont permis de doubler tous les postes. "Maintenant, on ne sait pas ce qui peut se produire d'ici le 31 août, date de la fin des périodes des transferts", glisse-t-il. L'idée est toutefois d'accorder un bon de sortie à Moussa Konaté, l'un des grands artisans de la conquête l'an dernier de la treizième Coupe de Suisse, si Pelé Mboyo revient au niveau qui était le sien il y a trois ans. L'attaquant belge de 29 ans n'a pas joué la saison dernière en raison d'une blessure. Aujourd'hui rétabli, il peut s'affirmer comme l'un des hommes forts de cette saison. "S'il retrouve la plénitude de ses moyens physiques, il est plus fort qu'un Lukaku", s'enflamme le président.

Pelé Mboyo n'est pas le seul joueur dont Christian Constantin attend beaucoup. "Cette saison doit permettre à Edimilson Fernandes de franchir un palier, lance-t-il. Il doit s'imposer comme l'un des patrons de l'équipe. Edimilson doit demain frapper à la porte de l'équipe nationale. J'attends aussi la même chose de la part de Léo Lacroix." Il entend aussi que les deux espoirs témoignent d'une plus grande force de caractère. "L'équipe en a manqué la saison dernière, dit-il. Nous avons trop perdu de points contre des formations qui étaient derrière nous..."

Prendre 15 points au plus vite

Dimanche, le FC Sion attaquera sa saison à Bâle. Dans le fief du champion, des premières réponses vont tomber. "Si Bâle te bat 3-0 dimanche, tu comprendras tout de suite ce qui va t'attendre cette saison, lâche le président. Cela sera presque impossible d'inquiéter une telle équipe." Mais Christian Constantin et ses joueurs entendent écrire un autre scénario au Parc Saint-Jacques. "J'ai le sentiment qu'il vaut mieux prendre les Bâlois d'entrée de jeu", glisse Christian Constantin. "Dimanche, nous irons à Bâle pour gagner, par pour nous cacher", affirme pour sa part Reto Ziegler.

Le président et le défenseur savent parfaitement qu'un bon départ conditionnera tout le déroulement de la saison. "Il faut rapidement totaliser 15 points, calcule ainsi Christian Constantin. Si tu arrives à les prendre après sept matches, tu es sûr d'être sur le podium. Une dynamique se sera créée. Les équipes derrière ne reviendront pas." Didier Tholot est averti. Ses joueurs et lui doivent jaillir des starting-blocks comme des fusées.

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