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Super League: les clubs sécessionnistes se retirent du projet les uns après les autres

Sous pression et critiqués de toutes parts, tous les clubs fondateurs de Premier League, l’Atletico, l’Inter, l'AC Milan et la Juventus se sont finalement retirés du projet. Andrea Agnelli a admis que celui-ci ne peut plus être mis en œuvre en l’état. De son côté, Aleksander Ceferin assure qu’il est «admirable de reconnaître une erreur».

21 avr. 2021, 06:33
/ Màj. le 21 avr. 2021 à 14:42
Les fans de Chelsea, comme d'autres clubs anglais, ont protesté contre leur équipe.

La Super Ligue n'existe plus, selon l'entourage du patron de la Juventus Andrea Agnelli: le retrait des clubs anglais, puis de l'Atlético, suivi du constat d'échec des trois équipes italiennes, a précipité la fin de cette compétition dissidente mercredi, après seulement 48 heures d'existence. Et le football européen espère désormais "rebâtir" son unité.

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Par un retournement de situation aussi tonitruant que l’avait été lundi son irruption dans le paysage, ce tournoi privé et quasi fermé, imaginé par de grands clubs pour supplanter l’historique Ligue des champions de l’UEFA, s’est retrouvé orphelin de plus de la moitié des sécesssionistes, 48 heures après son lancement… en attendant les possibles désistements d’autres équipes.

 

 

L’Atlético Madrid, premier club espagnol démissionnaire, a emboîté le pas des clubs anglais mercredi, immédiatement suivi par l’Inter Milan, premier italien à renoncer, et par l’AC Milan. Ne restait plus, à la mi-journée, que le Real Madrid et le FC Barcelone.

 

 

Cette vague de défections a été lancée mardi soir par Manchester City d’abord, puis Arsenal, Liverpool, Tottenham, Manchester United et enfin Chelsea, qui ont tué dans l’oeuf ce projet susceptible d’assurer aux grosses écuries des revenus colossaux grâce à un ticket permanent dans un tournoi quasiment inaccessible aux autres formations du continent.

 

 

Andrea Agnelli, l’une des figures de la sécession, n’a pu que se rendre à l’évidence: pour le président de la Juventus, le projet ne peut exister sans les six clubs anglais, a-t-on appris mercredi auprès de son entourage, alors que le titre boursier de la Juve dévissait à la Bourse de Milan (-12%).

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