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Qualifiée pour l'Afrique du Sud!

14 oct. 2009, 22:32

La Suisse a obtenu à Bâle le plus beau 0-0 de son histoire. En cueillant un point contre Israël au terme d'une rencontre fort médiocre, la formation d'Ottmar Hitzfeld a validé son ticket pour l'Afrique du Sud.  

La Suisse disputera en juin prochain une nouvelle Coupe du monde  quatre ans après son accession en huitième de finale en Allemagne.  Egaler cette performance exigera un saut de qualité indéniable dans  tous les secteurs de jeu. Malgré l'aura de son actuel  sélectionneur, l'équipe de Suisse apparaît moins bien armée qu'il y  a quatre ans.  

Le bon réflexe de Wölfli 

Une équipe de Suisse en verve aurait su prendre la mesure d'un  adversaire aussi modeste qu'Israël. Mais même à onze contre dix à   partir de la 59e minute, les Suisses n'ont pas trouvé l'ouverture.  Pire encore, le gardien Aouate n'a pas dû faire un seul véritable  arrêt ! Les joueurs de Hitzfeld ont ainsi tremblé pour leur  qualification jusqu'à la dernière seconde. Ils peuvent remercier  Marco Wölfli, le remplaçant de Benaglio qui a finalement renoncé à  jouer. Le portier des YB a, en effet, eu le bon réflexe devant  Barda à la 71e.   

Le poids des absences de Frei, Huggel, laissés sur le banc par  Ottmar Hitzfeld, et Benaglio était évident en début de rencontre.  Sans leurs trois coéquipiers - trois cadres indiscutables de  l'équipe -, les Suisses ne pouvaient masquer une crispation  évidente. A l'image d'un Inler à côté de son sujet, ils ne  rassuraient guère. On pouvait même nourrir les pires inquiétudes  comme sur cette chance offerte à la 11e minute à Kayal après une  percée latérale de Benayoun. 

Les Israéliens sur la réserve  

Mais après un premier quart d'heure très hésitant, les Suisses  pouvaient enfin trouver leurs marques face à des Israéliens qui  abandonnaient très vite l'initiative du jeu. Le capitaine Benayoun  et ses coéquipiers restaient trop sur la réserve dans cette  rencontre qu'ils ne jouaient que pour l'honneur. Au fil des  minutes, l'ascendant des Suisses sur le plan physique devenait,  ainsi, plus marquant.  

Avec une remise d'Inler pour Nkufo (27e), une tête de Senderos  sur un corner (31e) et, surtout, un coup-franc de Barnetta qui  frôlait le poteau droit d'Aouate (34), le danger se précisait  devant la cage israélienne. Mais avec ce 0-0 au tableau  d'affichage, les Suisses rentaient aux vestiaires à la pause comme  ils en étaient sortis quarante-cinq minutes plus tôt: avec une  grosse boule nouée à l'estomac. 

Seul Derdiyok 

Les Suisses n'auront jamais pu se libérer au cours de ce match.  Pourtant, tout parlait en leur faveur: des Israéliens au souffle  trop court et l'avantage d'évoluer en supériorité numérique dans la  dernière demi-heure après l'expulsion de Yadin.   

Meilleur homme sur le terrain avant de céder sa place à Frei à  la 70e, Derdiyok était à l'origine des deux actions les plus  dangereuses de la seconde période. A la 51e, l'attaquant de  Leverkusen aurait pu obtenir un penalty sur une intervention de  Saban. Enfin à la 63e, il galvaudait de la tête une chance en or  sur un centre de Padalino. Derdiyok fut la seule satisfaction de la  soirée qui aura notamment souligné les limites actuelles de Nkufo  et d'Inler. /si

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