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Pour Bernard Challandes, Zurich est toujours là

C'est un Bernard Challandes à la fois déçu, satisfait et malgré tout ambitieux qui s'est présenté, tard mercredi soir, à la conférence de presse. Certes, son Zurich a été battu par Marseille (0-1) et a aligné le bon et le moins bon, mais le Chaulier croit toujours possible une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Ou au moins pour l'Europa League.

23 oct. 2009, 08:55

«Je suis déçu du résultat, car il y avait mieux à faire.» Cette déclaration de Bernard Challandes résume tout. Mercredi, face à Marseille, son FC Zurich s'est incliné pour la deuxième fois à domicile dans cette drôle de Ligue des champions. Drôle, car les victoires à l'extérieur semblent la panacée. Depuis le début de la phase de poules, dans ce groupe C, sur six matches, seul le Real Madrid s'est imposé dans son antre, face à Marseille.

Du coup, après trois journées, rien n'est dit. «Milan a six points, le Real aussi, Marseille et nous trois», reprend Bernard Challandes. «On est toujours là!»

Alors, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné, qu'est-ce qui explique ce 0-1 en faveur des Phocéens? «Nous avons manqué d'expérience, fait preuve de trop de naïveté, sommes encore un peu jeunes pour la Ligue des champions», reprend le Neuchâtelois. «Nous avons bêtement perdu des ballons juste après les avoir récupérés et n'avons pas eu assez de culot en phase offensive. En résumé, nous n'avons pas bien abordé ces situations. Je ne peux pas être content.» Et de préciser que le problème résidait là où ses joueurs sont normalement forts: dans la circulation de balle, la fantaisie, le courage, la technique.

Et ce n'est pas tout. «Nous avons encaissé un but peut-être pas de juniors, mais bête. Et en Ligue des champions, ça se paye cash!» En l'occurrence, Florian Stahel s'est laissé «aspirer» dans sa surface de réparation, laissant Gabriel Heinze seul dans son dos...

A l'opposé, Bernard Challandes a pu compter plusieurs points positifs. Tout ne fut non plus pas tout noir pour Zurich. «Nous avons bien bossé en phase défensive», souligne le coach. «Marseille a eu beaucoup de problèmes, et c'est aussi grâce à nous. Johnny Leoni a été parfait (réd: un moindre mal après ses blancs du premier match, face au Real). Alain Rochat a été très bien, a gagné beaucoup de duels face aux attaquants marseillais. Pourquoi je l'ai mis en défense centrale? Il déteste être opposé à des petits qui vont vite...» Tout le profil de Mathieu Valbuena en somme...

Cette défaite devrait donc servir aux Zurichois. «Mon équipe s'est montrée à la hauteur», reprend Bernard Challandes. «En Ligue des champions, nos adversaires ne gagnent pas facilement. Mes joueurs ont beaucoup travaillé, n'ont pas paniqué. Nous avons bien résisté à la grosse présence physique des Marseillais, notamment de Brandao, Niang ou Lucho. Nous devons absolument mieux utiliser ces qualités en championnat (réd: pour rappel, Zurich est cinquième, avec... 16 points de retard sur Young Boys après douze rencontres). Nous devons tenir compte de ce qui a marché face à Marseille.»

Le Chaulier éprouve des sentiments mitigés, quelques regrets. «Prendre un point aujourd'hui aurait signifié un nouvel exploit de notre part. Surtout, cela aurait laissé Marseille avec un point. Dans l'optique de la troisième place (réd: qualificative pour l'Europa League), cela pouvait être très important.»

Voilà. Maintenant, la première partie de l'épisode marseillais est tournée. «Si je vais dormir? Non, je pense déjà à notre déplacement de ce week-end à Saint-Gall», conclut Bernard Challandes. Pas le temps de respirer... /FTR

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