L’avenir de Michel Platini s’est définitivement assombri hier, sur les coups de 10h45. Alors qu’il espérait une levée totale de sa suspension de six ans prononcée par la Fifa, le Français a simplement obtenu une réduction de peine – de six à quatre ans – de la part du Tribunal arbitral du sport (TAS). Loin de ses attentes, lui qui avait exprimé son «optimisme» à la sortie de son audition, le 29 avril dernier, devant les trois juges du TAS. Une décision qui met un coup d’arrêt brutal à la carrière du futur ex-président de l’UEFA, puisqu’il a aussitôt annoncé qu’il «remettra sa démission de président de l’UEFA à l’occasion du prochain congrès de l’organisation» le 18 mai prochain. Ce qui signifie qu’il n’officiera pas pendant l’Euro organisé dans l’Hexagone, cruelle amertume supplémentaire pour celui qui avait littéralement porté la candidature française.
Vers un recours auprès des tribunaux suisses
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