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Nouveau capitaine, Gökhan Inler y croit encore

31 mai 2011, 10:19

Samedi, à Wembley, Gökhan Inler endossera de manière officielle la succession d'Alex Frei. A bientôt 27 ans, il les fêtera le 27 juin, le Soleurois entend enfin imprimer sa marque dans l'équipe de Suisse.

«C'est un nouveau départ pour l'équipe de Suisse», explique-t-il. «Je dois désormais m'impliquer davantage, que se soit sur le terrain ou en dehors du terrain», explique-t-il. «Je l'ai fait cette saison à Udine. Il n'y aucune raison pour que je ne parvienne pas à le réussir en sélection.»

Gökhan Inler est parfaitement conscient du décalage que ressent le public entre ses performances en club et en équipe de Suisse. Le 26 mars dernier, il fut, ainsi, extrêmement décevant à Sofia lors du 0-0 contre la Bulgarie. En revanche, dimanche dernier, lors de la dernière journée de la Série A contre le Milan, il fut étincelant. Au point de figurer dans le onze idéal d'Europe du week-end publié par «L'Equipe».

Amalgame parfait à Udine

«Il y a une différence majeure que l'on ne peut gommer: en club, je côtoie mes partenaires tous les jours. Nous avons réussi l'amalgame parfait pour nous qualifier pour la Ligue des champions», poursuit-il. «En équipe de Suisse, on se voit six fois par année. Le temps nous manque. Je reconnais que la première demi-heure à Sofia fut une catastrophe. Nous n'étions sans doute pas prêts mentalement.»

A Udine, Gökhan Inler évolue dans un tout autre système qu'en sélection: «Un 3-5-2 qui m'offre une position dans l'axe avec deux joueurs à mes côtés», explique-t-il. Il appelle certainement de ses vœux le changement de système annoncé par Ottmar Hitzfeld après les retraites de Frei et de Marco Streller. Le sélectionneur entend abandonner son 4-4-1-1. «Nous pouvons réussir un grand coup à Wembley», affirme Inler. «Nous aborderons ce match avec une fraîcheur nouvelle dans un autre schéma. Je suis persuadé que rien n'est fini dans la course à la qualification.»

Des chiffres vertigineux

D'ici le match de samedi, Gökhan Inler n'échappera pas à l'actualité du «mercato» en Italie, dont il est l'un des protagonistes majeurs. la Juventus et Napoli se déchirent, en effet, pour le capitaine de l'équipe de Suisse, qui est encore lié deux ans avec l'Udinese. «Je ne veux pas m'exprimer sur ce dossier avant qu'une décision officielle ne tombe», explique-t-il. «Ma priorité est le match de samedi.»

Il sera toutefois impossible à Inler de faire abstraction de ce sujet. Les chiffres articulés donnent, en effet, le vertige. Napoli propose un transfert de 15 millions d'euros et un salaire de 1,7 million d'euros. La Juventus a répondu avec une somme de 12 millions d'euros à laquelle s'ajoute la copropriété d'un joueur à choisir entre Amauri et Giovinco et un salaire de 2,5 millions d'euros. Selon la presse italienne, l'Udinese ne peut pas repousser l'offre des Piémontais.

Quand il signera le contrat qui fera de lui un homme très riche, Gökhan Inler pourra mesurer le chemin parcouru depuis le 6 février 2006. Ce jour-là, il signait un contrat en faveur du FC Zurich alors qu'il n'était que remplaçant à... Aarau. Sa chance fut de croiser la route d'un entraîneur nommé Lucien Favre qui a cru en lui. Moins de quatre mois après son arrivée à Zurich, il gagnait le titre avant de fêter sa première sélection en septembre contre le Venezuela à Bâle. / si

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