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Neuchâtel Xamax connaîtra ce soir son adversaire en finale de la Coupe

Qui du FC Sion ou du FC Bienne sera en face des «rouge et noir» le 29 mai au Parc Saint-Jacques de Bâle?

28 avr. 2011, 09:59

Neuchâtel Xamax saura ce soir qui de Sion ou de Bienne (TSR2, 20h15) le rejoindra en finale de la Coupe de Suisse le 29 mai. L'affiche ne manque pas de piquant entre des Valaisans dont il est inutile de rappeler la relation privilégiée avec le trophée Sandoz et des Seelandais pensionnaires de Challenge League mais déjà tombeurs de Lucerne et de Bâle durant cette épopée.

Avant de partir deux jours à Evian pour préparer son match, Laurent Roussey a constaté avec étonnement que les premières questions lui étant adressées concernaient essentiellement un hypothétique duel en finale contre Xamax. Comme si la partie contre Bienne - «Un adversaire coriace qui se battra jusqu'au bout» - n'était qu'une formalité. «Bienne n'a pas sorti Lucerne et Bâle par hasard», martèle l'entraîneur sédunois.

Et d'affiner son analyse. «C'est une équipe bien en place, avec de la jouerie, qui possède un certain potentiel offensif. Je suis dans le football depuis trop longtemps pour ignorer qu'il n'y a pas de vérité. La Coupe, c'est un contexte et un mental particuliers. A nous de faire ce qu'il faut pour que la hiérarchie soit respectée.»

Finaliste battu en 1961 (1-0 contre La Chaux-de-Fonds), le FC Bienne s'apprête à «jouer crânement sa chance» à l'occasion de la sixième demi-finale de son histoire, assure Philippe Perret. L'entraîneur des Seelandais espère surtout que ses protégés ne seront pas «trop crispés» par l'enjeu, «pour ne pas avoir le regret de se dire qu'il y avait de la place pour passer». Le Neuchâtelois en sait quelque chose, lui qui avait conduit Yverdon en finale en 2001 (défaite 3-0 contre Servette).

Deux parcours inattendus en dix ans: «Petchon» a-t-il un secret? «Je vous le dirai vendredi si nous passons», rigole-t-il. «Le secret, c'est surtout que mes joueurs adhèrent à mon discours. Quand j'étais joueur, je ne renonçais jamais, allant parfois au-delà des limites. C'est le message que j'essaie de transmettre.»

Philippe Perret avoue avoir été agacé par le mois d'avril de Bienne, neuvième du classement et sevré de victoire depuis le 27 mars. «Les joueurs ont inconsciemment déconnecté en championnat en raison de cette demi-finale. Je ne suis pas inquiet. Nous allons vivre un moment rare dans une carrière. C'est quelque chose d'aller à Tourbillon...» Où plus de 10.000 billets ont déjà été vendus...

 

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