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Coupe du monde 2018: la finale interrompue 25 secondes par l'intrusion des Pussy Riot

En pleine finale de la Coupe du monde trois personnes appartenant au groupe des "Pussy Riot" sont apparues sur le terrain. La police a rapidement rattrapé les perturbateurs, l'interruption du match a duré 25 secondes.

16 juil. 2018, 06:55
Des membres du groupe des Pussy Riot débarquent sur le terrain de la finale de la Coupe du monde 2018, en plein match France-Croatie.

La rencontre France-Croatie en finale de la Coupe du monde de football a été brièvement interrompue, dimanche à Moscou, par l'intrusion sur le terrain de trois personnes affiliées au groupe des "Pussy Riot". Les protestataires ont été interpellés par la police.

Les intrus, qui avaient revêtu des tenues ressemblant à celles des policiers, ont été interpellés par la police, a indiqué l'une d'elles à Reuters, par téléphone, d'un poste de police proche du stade Loujniki de Moscou, où la France a battu la Croatie 4-2 et décroché sa deuxième coupe du monde de football après celle de 1998.

Trois personnes ont réussi à parcourir une cinquantaine de mètres sur le terrain, dans différentes directions, avant d'être rattrapées et évacuées. Une quatrième a tenté d'atteindre le terrain, mais a été bloquée sur les touches.

25 secondes d'interruption

Le match, auquel assistait le président russe Vladimir Poutine, a été interrompu pendant 25 secondes. La police moscovite dit avoir interpellé trois jeunes femmes et un jeune homme pour intrusion sur le terrain en plein match. La police a dans le même temps ouvert une enquête pour violations des réglementations de la part de spectateurs d'un événement sportif et pour port illégal d'uniformes de la police, rapporte l'agence de presse Interfax.

 

 

Dans un post sur la page Facebook des Pussy Riot, le groupe indique que l'intrusion sur le terrain visait à attirer l'attention sur les atteintes aux droits de l'homme en Russie. Le groupe faisait allusion à un cinéaste ukrainien condamné à 20 ans de prison en 2015 pour avoir, après l'annexion de la péninsule par Moscou, mis le feu à deux bureaux en Crimée, dont un appartenant au parti au pouvoir en Russie.

 

 

Dans leur post sur Facebook, les Pussy Riot disent réclamer la libération des prisonniers politiques, la liberté d'expression sur Internet, la liberté de manifester et un véritable pluralisme politique.

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