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Les M17 se paient l'Italie

11 mai 2009, 04:15

L'équipe de Suisse a fait un grand pas vers les demi-finales de l'Euro M17 en Allemagne. La formation de Dany Ryser s'est en effet imposée 3-1 face à l'Italie et occupe seule la tête du groupe A avant son dernier match, demain contre l'Espagne. Un nul contre le tenant du titre et les Helvètes se retrouveront dans le dernier carré. Quoi qu'il en soit, ils se sont déjà qualifiés pour la Coupe du monde au Nigéria (24 octobre-15 novembre).

L'attaquant de Grasshopper Haris Seferovic était à l'origine du premier tournant du match à 27e minute. Sa passe dans la profondeur à destination de Nassim Ben Khalifa prenait à défaut la défense italienne. Le gardien transalpin Mattia Perin sortait et commettait une faute de dernier recours, sanctionnée d'un carton rouge. Le penalty consécutif était transformé par Kofi Nimeley. Les Azzurrini réussissaient l'égalisation peu après grâce à un contre rapide qui mettait hors de position la défense centrale. Le portier helvétique hésitait à sortir et Giacomo Beretta en profitait pour faire trembler les filets (31e).

Malgré leur domination territoriale en fin de première période, les Suisses ne se montraient dangereux que par des tirs lointains. Cependant, ils entraient avec de meilleures intentions dès le début de la seconde mi-temps en faisant mieux circuler le ballon. La récompense tombait à la 65e. Monté sur un coup franc, le défenseur de Zurich André Gonçalves pouvait redonner l'avantage aux Suisses (65e).

Les Italiens se jetaient alors à l'offensive libérant des espaces pour les contre-attaques helvétiques. Janick Kamber pouvait ainsi sceller le score final d'une tête lobée dans la lucarne (74e).

«L'équipe a bien réagi après la pause», déclarait le coach suisse Dany Ryser. «Dès la reprise, nous avons mieux fait circuler le ballon, c'était important de forcer notre adversaire réduit à dix à plus courir.» Le rôle offensif du défenseur Kamber a également été une clé du match, selon le sélectionneur qui ne voulait pas encore parler d'une qualification pour les demi-finales. «Nous n'avons encore rien atteint», commentait-il. La qualification acquise pour la Coupe du monde au Nigeria en automne le remplissait cependant de fierté.

L'entraîneur italien Pasquale Salerno reconnaissait la supériorité helvétique. «Ils ont fait beaucoup plus d'efforts et mes joueurs ont ainsi été forcés à commettre des erreurs.» S'il ne voulait donner trop d'importance à l'expulsion, il soulignait néanmoins que cela aurait été plus facile avec deux attaquants. Il avait en effet sacrifié un attaquant pour faire entrer en jeu son deuxième gardien. /si

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