Bonne nouvelle pour le FC Auvernier. Le club du Littoral neuchâtelois a retrouvé son terrain du Malévaux mardi, après trois semaines de fermeture. La pelouse souffrait d’une maladie, la fusariose, causée par un champignon. «Tous les voyants sont au vert. Le traitement a parfaitement fonctionné, dans un délai ‘’acceptable’’», explique Yanick Bussy, conseiller communal de Milvignes.
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«L’herbe pousse», se félicite quant à lui le président du FC Auvernier, Paulo Rico. «La pelouse n’est pas encore dans le même état qu’au printemps, mais nous pouvons maintenant à nouveau nous entraîner et jouer nos matchs à domicile.»
D’un coût estimé à «quelques milliers de francs» (pris en charge par la commune, propriétaire du terrain) par Yanick Bussy, la période de traitement puis de réencemencement a également eu des répercussions financières pour les Perchettes, privées des recettes de leur cantine durant leur exil au stade du Litoral de Colombier. Si les raisons exactes de l’apparition de cette maladie restent un mystère, la commune de Milvignes réfléchit à la possibilité d’effectuer des traitements chimiques préventifs à l’avenir, afin d’éviter tout risque de rechute, qui n’est jamais à exclure.
Le renvoi du match devant opposer les vétérans du FC Auvernier à ceux d’Etoile-Sporting ce vendredi soir n’est pas lié à l’état de la pelouse du Malévaux. Samedi, ce sont donc les Juniors E qui retrouveront en premiers leur pelouse en championnat, contre Boudry III (10h30).