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Le Real Madrid conjure enfin le signe lyonnais

Le Real Madrid retrouve enfin les quarts de finale de la Ligue des champions. Après six éliminations de rang, les Madrilènes ont enfin passé le cap des huitièmes de finale face à Lyon, leur «bête noire» européenne.

17 mars 2011, 09:38

ASantiago Bernabeu, le Real Madrid de Jose Mourinho s'est imposé 3-0 devant Lyon après avoir obtenu le nul 1-1 il y a trois semaines à Gerland. Les Madrilènes prennent ainsi leur revanche sur un adversaire qui fut, contre toute attente, leur «bourreau» la saison dernière, après les avoir déjà battus en phase de poule en 2009. Cette année, il n'y a pas eu photo entre les deux équipes.

Avec l'avènement de Benzema et le retour aux affaires de Ronaldo, le Real peut nourrir les plus grandes ambitions après avoir franchi à nouveau cette «barrière» des huitièmes de finale.

Jose Mourinho a su «muscler» sa défense avec le transfert de Carvalho. Les Madrilènes n'évoluent vraiment pas dans le même registre que le FC Barcelone mais ils seront redoutables dans le «money time» de cette Ligue des champions.

Le Real a forcé la décision sur des réussites de Marcelo (37e), Benzema (66e) et Di Maria (76e). A la conclusion d'un relais de Ronaldo pour l'ouverture du score, le latéral brésilien fut le Madrilène le plus tranchant. Sur son flanc gauche, il n'a cessé de tourmenter Briand et Réveillère. Il fut également à l'orgine du 2-0 de Benzema, inscrit sur une action qui a dévoilé toutes les limites de la défense adverse.

Ce match partait à 200 km/h. Sans doute pour conjurer le sort, le Real Madrid a cherché à réussir le K.O. d'entrée. Il aurait pu l'obtenir sans un grand Lloris dans la cage lyonnaise. Le gardien de l'équipe de France sortait parfaitement dans les pieds d'Ozil avant de s'interposer, dans le prolongement de l'action, sur une frappe de Marcelo (4e). Il détournait ensuite une tête (17e) et une frappe (27e) de Ronaldo pour retarder l'échéance. Après l'ouverture du score de Marcelo, Lloris sortait à nouveau le grand jeu sur une reprise de Benzema (41e).

A la pause, Lyon pouvait toujours y croire grâce aux prouesses de son gardien. En jouant haut, les Lyonnais avaient pris le risque de s'exposer aux ruptures adverses. Le courage tactique dont ils ont fait preuve n'a pas vraiment payé lors de cette première mi-temps dans la mesure où ils n'inquiétaient Casillas qu'à une seule reprise, à la 22e sur une frappe de Delgado.

A la reprise, Claude Puel lançait Gomis dans la bataille pour un Briand bien décevant. Mais cette nouvelle donne en attaque pour les Lyonnais ne changeait pas le scénario de la rencontre. En perdant le ballon beaucoup trop vite, les Français facilitaient grandement la tâche des Madrilènes. Ainsi à l'image du 2-0 sur lequel Réveillère était coupable en relançant dans les pieds de Marcelo. A l'exception de leur gardien, les Lyonnais n'avaient pas vraiment le niveau à Bernabeu.

Ce match de Madrid sonne comme un échec personnel pour Yoann Gourcuff. Il n'a jamais su peser vraiment sur le jeu. Son remplacement à la 69e par Pied a le poids d'une sanction de la part d'un entraîneur qui n'est pas son plus grand fan. /si

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