L'équipe de Suisse l'a bien prouvé tout au long de son parcours récent, une de ses grandes forces est la solidarité. Celle-ci sublime toutes les différences, qu'elles soient anagraphiques ou linguistiques. Il n'empêche, le Mondial brésilien risque fort d'être le moins romand de l'histoire de l'équipe nationale (lire les statistiques ci-dessous).
En effet, si l'on prend en considération les quatre derniers matches, au coup d'envoi, un seul Romand a été titularisé par Ottmar Hitzfeld: Steve von Bergen face à l'Albanie, la Norvège et l'Islande, Philippe Senderos contre le Brésil. La statistique s'améliore à peine si l'on considère que Johan Djourou a évolué au côté du Neuchâtelois durant la grande majorité des rencontres de qualification. Et les jeunes qui intègrent la sélection proviennent exclusivement d'outre-Sarine. Les cinq Romands convoqués pour les rencontres face à l'Albanie et la Slovénie (demain à Berne, 20h), proposent des pistes de réflexion.