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Le FC Bienne réalise la portée de son exploit

Eliminer le grand FC Bâle (3-1), fût-il privé de ses principales stars, relève de l'inattendu et de l'exceptionnel pour un club de Challenge League. Au lendemain de cet exploit rare, les Biennois sont passés du stade de l'euphorie pure à celui de la réflexion: maintenant, ils savent qu'ils ont réussi un coup fumant!

05 mars 2011, 04:15

La dernière apparition du FC Bienne en demi-finales de la Coupe de Suisse, la sixième de son histoire, remonte à 1976. Le 28 avril prochain à Sion, il tentera le défi fou de faire mieux encore et de décrocher son ticket pour la finale du 29 mai à Bâle, face à Zurich ou Neuchâtel Xamax. Sa seule et unique participation au «big game» date de 1961, elle s'était soldée par un échec face à La Chaux-de-Fonds (0-1, but de Frigerio). L'échéance est encore lointaine, mais le staff technique a d'ores et déjà fixé son plan de bataille. L'équipe ira se mettre au vert en Valais la veille au soir.

En attendant ces riantes perspectives, les Biennois se doivent de repasser en mode championnat. Lundi (20h10), ils se déplaceront à Schaffhouse, où ils tenteront de mettre fin à une série de trois défaites consécutives.

Mais pour l'instant, les joueurs et leur entourage sont toujours sur un petit nuage. Leur indiscutable victoire face au double vainqueur en titre de la Coupe et du championnat a connu un retentissement médiatique auquel ils ne sont pas habitués. Hier soir encore, une équipe de télévision (SF 1) est venue tourner un sujet sur les héros seelandais lors de la séance de décrassage d'après-match.

«J'ai pris un pied géant. C'est la première fois de ma carrière que j'arrive à ce stade de la compétition», souligne le milieu de terrain Charles Doudin. «Juste après la partie, l'équipe a plongé à pieds joints dans une totale euphorie, sans se poser trop de questions. Et ensuite, on a fêté la chose comme il se doit. Aujourd'hui (réd: hier), avec un peu de recul, je me rends mieux compte de la portée de l'événement. Et je trouve que le truc qu'on a réussi peut être considéré comme un exploit incroyable! Le mérite en revient au groupe dans son ensemble, je parlerais d'une remarquable performance collective. On y a toujours cru, même après avoir subi l'ouverture du score peu avant la pause...»

En seconde période, les Biennois, fidèles aux principes de leur entraîneur Philippe Perret, ont lâché les chevaux.

«On a vécu là quelque chose de magique, de mémorable», sourit le coach toujours aux anges 24 heures après la «perf» historique de ses protégés, malgré une nuit passée à ressasser les événements. «Je n'ai qu'un seul regret: celui de n'avoir pu vraiment communier après coup avec le public.» Et pour cause: les incidents d'après-match ont en effet gâché la fête (lire ci-dessous). /ECH

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